Un nouveau cas d'influenza aviaire dans un élevage du Gers a été confirmé, jeudi 16 décembre 2021.
La suspicion était forte, depuis mercredi 14 décembre, suite à une mortalité anormale d'animaux, dans un élevage situé sur la commune de Manciet, à l'ouest du département du Gers. Les analyses sont venues la confirmer : un premier cas de grippe aviaire dans le Gers est donc avéré depuis le début de l'automne.
Un abattage des palmipèdes avait d'ores et déjà été ordonné, sans attendre ces résultats.
Le ministère de l'agriculture et de l'alimentation fait savoir, ce vendredi, par le biais d'un communiqué, qu'en effet "le foyer du Gers a été dépeuplé et désinfecté préventivement".
Conformément aux règles de gestion sanitaire, une zone de protection (3 kms) et une zone de surveillance (10 kms) autour du foyer sont instaurées par le Préfet.
Afin de maîtriser le risque de diffusion du virus, les mouvements de volailles sont interdits dans ces zones où des mesures sanitaires strictes doivent être observées.
Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation
Deux autres élevages du Gers vont également devoir être dépeuplés de manière préventive, car en lien épidémiologique avec le premier. Tout comme cinq élevages de palmipèdes situés dans les trois kilomètres autour du premier foyer infecté.
Le ministère rappelle que la consommation de viande, foie gras et oeufs, comme tout produit alimentaire à base de volailles, ne présente aucun danger pour l'homme.
Depuis le début du mois de novembre, le risque relatif à l'influenza aviaire est passé à un niveau élevé sur tout le territoire français. D'où la décision de confiner les volailles, ce que dénoncent plusieurs organisations syndicales agricoles.
Ce vendredi 17 décembre a justement lieu l’audience devant le Conseil d’État pour examiner les quatre référés demandant la suspension des arrêtés grippe aviaire qui mettent en péril l’élevage plein-air de volailles. Ces référés ont été déposés par huit requérants : la Confédération Paysanne, le Modef, Agir pour l'Environnement, Bio Consom'acteurs, le MIRAMAP, la FNAB, l'ANAFIC, et l’association Sauve qui poule.