Direction le Gers. Fragilisée par 2 épisodes de grippe aviaire, la filière du gras repart du bon pied. Les fêtes de fin d'année seront décisives pour les producteurs. Dans les élevages, la production a repris avec de nopuvelles pratiques sanitaires pour éviter toute contamination.
Il y a aujourd'hui plus de 6 000 canards sur l'exploitation de Laurent Peres à Barcugnan dans le Gers (32). La ferme revit après le traumatisme de décembre 2016. Un cas de grippe aviaire avait obligé l'éleveur à abattre ses 8000 canards.
La production dans ce pré gersois reprend après des mois d'arrêt. Le manque à gagner se chiffre en dizaine de milliers d'euros. Laurent Peres vient a peine de toucher les dernières aides de l'état. Pour repartir du bon pied et ne plus revivre ce cauchemar, il a investi dans des bâtiments de confinement au cas où et dans la biosécurité.
Avec le retour des palmipèdes, c'est tout un département qui renaît et il était temps pour l'économie gersoise. Il y a, dans ce département, 1350 éleveurs gaveurs. Chaque année, 4,5 millions de canards gras sont élévés dans le Gers et 3000 tonnes de foie gras sont produites.
Pour se protéger de la grippe aviaire, la filière a investi. Il y aura forcément ici et la une répercussion sur les prix, elle sera minime promettent les éleveurs.
Reportage de Pascale Lagorce et Frédéric Desse dans le Gers :