Mirande : le lycée de Leïla Dahourou se mobilise contre son expulsion vers le Burkina-Faso

Une délégation de militants associatifs, de professeurs et lycéens se rendra cet après-midi à la préfecture pour soutenir la jeune Leila Dahourou dans sa demande d'un titre de séjour. Si elle n'amène pas d'éléments nouveaux, l'état obligera la jeune burkinabée à quitter la France.

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Leïla Dahourou, élève de première littéraire à Mirande est menacée d'expulsion. Ses camarades et professeurs se mobilisent contre cette décision. Ce rassemblement devant la préfecture d'Auch a pour objectif d'obtenir l'annulation du refus de titre de séjour pour Leïla élève assidue.

Le 1er octobre 2015, Leïla Dahourou a fait les démarches auprès de la préfecture du Gers pour obtenir un titre de séjour. Mais la préfecture a mis la jeune fille sous le coup d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF) dans le délai d’un mois. Motif : Leïla n’avait qu’un visa de court séjour au moment de son entrée sur le territoire et elle n’était pas effectivement prise en charge par son père français.

Leïla a fait un recours amiable contre cette décision, recours resté sans réponse.

En plus de cette obligation de quitter le territoire, l’arrêté prévoit l’obligation pour Leïla de se présenter une fois par semaine à la gendarmerie pour justifier des préparatifs de son départ. La jeune Lycéenne a été convoquée à plusieurs reprises à la gendarmerie de Mirande. Le 16 mars, elle y a été retenue plusieurs heures, puis conduite au Centre de rétention administrative (CRA) de Toulouse en vue d’un renvoi au Burkina Faso.

Actuellement, Leïla est assignée à résidence dans le Gers avec obligation de pointer quotidiennement à la gendarmerie à 12h15 précises. Ses professeurs pointent du doigt "le fait qu'il ne lui a même pas été offert la possibilité de retarder d’une demi-heure le pointage, ce qui l’obligeait à quitter les cours avant la fin."

En plein dans les épreuves du bac de français, Leïla se retrouve dans une situation qui selon Fabienne Vayrette, membre du réseau Education sans Frontières, "ne lui permet pas de mettre toutes les chances de son côté pour réussir."


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