Ce vendredi 18 octobre, le trafic des trains TER est très perturbé en Occitanie.
Des perturbations liées à un mouvement de grève des conducteurs qui ont fait valoir leur droit de retrait suite à un accident survenu en Champagne-Ardenne.
Ce vendredi 18 octobre, plus de la moitié des TER sont supprimés en gares de Toulouse, Montauban et Albi, suite à un droit de retrait exercé par des conducteurs et contrôleurs de train. 95% des TER en gare de Matabiau sont annulés.
La SNCF parle d'un "mouvement social inopiné". Les conducteurs ont fait valoir leur droit de retrait en raison d'un accident en Champagne-Ardenne où un camion est entré en collision avec un train sur un passage à niveau.
Le trafic est très perturbé aujourd'hui en Occitanie
"Très peu de TER vont circuler ce vendredi matin au départ et à destination de Toulouse", dit la SNCF avec des perturbations en gares de Toulouse, Montauban et Albi. Plus de la moitié des TER sont supprimés, les autres sont retardés. Des bus de substitution sont mis en place assure la SNCF qui conseilleTrafic en temps réel
Contact SNCF : 0800 31 31 31
?#FlashInfoTEROCC 7h30.
— SNCF TER liO OCCITANIE (@TER_Occitanie) October 18, 2019
Un mouvement social inopiné est en cours, les circulations ferroviaires #TER #liO sont très perturbées⚠️
Merci de consulter vos canaux d'informations➕appli?
Si cela vous est possible, reportez votre voyage ou utilisez un moyen de transport alternatifℹ️ pic.twitter.com/szFR5vtejt
Le mouvement de grève a débuté hier jeudi 17 octobre en fin d’après-midi. Un "mouvement social inopiné des conducteurs de trains"selon la SNCF reconduit ce matin avec pour conséquence d’énormes perturbations sur le réseau TER ce vendredi en Occitanie.
La SNCF a mis en place des bus de substitutions, certains TER circulent mais le trafic reste très perturbé. Des perturbations qui pourraient durer toute la journée aussi la SNCF conseille les usagers de consulter en temps réel les canaux d’information et de privilégier un autre mode de transport aujourd’hui.
La CGT Cheminots demande des contrôleurs à bord de tous les trains
Un TER a percuté mercredi 16 octobre, un convoi exceptionnel à un passage à niveau dans les Ardennes. Le conducteur était seul agent SNCF à bord du train et dans l'accident, onze personnes ont été légèrement blessées.La CGT Cheminots estime que la sécurité ne peut pas être assurée tant qu'il n'y aura pas de contrôleur à bord de tous les trains. Le conducteur était le seul agent SNCF présent, blessé à la jambe, il a dû faire face seul à la situation.
Dans un communiqué adressé aux usagers, la CGT exprime sa colère et explique le mouvement et leur droit de retrait des conducteurs
.
La CGT dénonce sans cesse les choix dangereux pour la sécurité des circulations et des usagers imposés
par la direction.
Plusieurs accidents récents auraient dû faire ouvrir les yeux à nos dirigeants mais rien ni fait !
Aujourd’hui la colère monte et pas seulement chez les roulants !
Nombre de cheminots d’autres services apportent leur soutien et affirment leur mécontentement.
Une réunion entre syndicats et direction est en cours. Toujours dans son communiqué adressé aux usagers, la CGT exige "des modifications
matérielles immédiates et le retour d’au moins un contrôleur sur l’ensemble des circulations. Seules assurances à des circulations en toute sécurité."
A la veille des vacances scolaires, le trafic SNCF reste très perturbé ce vendredi après-midi
Selon l’Afp, le directeur de la branche TER Franck Lacroix, appelait ce matin à "la reprise du service normal".Une "concertation dans chaque région" est en cours depuis ce matin concernant des questions de sécurité, doublée d'une concertation nationale à 17H00 et de la tenue à 15H30 du "groupe de travail sur la sécurité" pour "examiner au plus haut niveau ces questions"."Cette grève sans préavis est totalement irrégulière", a-t’il souligné
Pour Franck Lacroix, "en aucun cas les voyageurs n'ont été mis en danger" et "rien ne justifie un arrêt sans préavis du travail".
Toujours selon l’Afp, le secrétaire d'État aux Transports a déploré une "grève surprise(...) hors du cadre légal".
Jean-Baptiste Djebbari a fait valoir que "les trois quarts des TER sont exploités seuls à bord", il y voit "une mesure de conduite homologuée" pratiquée "partout en Europe".
Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez affirme de son côté que :
Et de rajouter sur Europe 1 :"Le droit de retrait, c'est un droit des travailleurs pour dire: attention il se passe quelque chose de grave".
"On a évité un drame parce qu'il y a un conducteur consciencieux, attaché au service public ferroviaire, qui a bossé. Mais on ne peut pas continuer comme ça",