Contrairement à des informations de presse, le gouvernement ne devrait pas proposer l'abattage de tous les canards et oies des départements touchés par l'épidémie. « Abattre les animaux en cours d'élevage, ce n'est absolument pas notre idée », a confirmé le ministère.
Une rumeur folleUne rumeur des plus folles a couru dans les rangs des éleveurs de volailles des départements du sud-ouest touchés par la grippe aviaire : au plus haut niveau serait étudiée l'hypothèse d'abattre tous les palmipèdes dans les huit départements touchés. En Midi-Pyrénées, cette mesure concernerait les départements du Gers, des Hautes-Pyrénées, du Lot et de la Haute-Garonne.
Une réunion du Conseil National d'orientation de la politique sanitaire animale s'est tenue jeudi.
La rumeur avait entraîné une levée de boucliers chez les éleveurs
"Une véritable folie" , selon les éleveurs qui ne peuvent envisager de faire abattre des millions d'animaux.
Selon eux, cette mesure coûterait plus de 400 millions d'euros (pour indemniser les éleveurs) et mettrait à plat la filière (accouvage, élevage, gavage, transformation).
Par ailleurs, rien ne prouve que cet abattage global pourrait éradiquer le virus.
Vidéo : les explications de Stéphanie Bousquet
Vers un abattage total ?