Privées, souvent hors-contrats, elles sont de plus en plus nombreuses. Plébiscitées par les parents et mises en lumière par les médias, pourquoi ces écoles remportent-elles du succès ?
L’Ecole de la découverteOuverte il y a trois ans dans la banlieue toulousaine, l'école de La Découverte a depuis doublé son effectif. Avec une vingtaine d'élèves, cet établissement privé hors-contrat, propose une pédagogie inspirée des méthodes éducatives Montessori et Freinet.
Cette alternative au système classique séduit de plus en plus de parents.
Plus d’adultes, moins d’enfants
Comme chaque matin, l'enfant choisit son atelier.
Encadré par 6 adultes, la vingtaine d'élèves âgés de 3 à 9 ans fait l'activité à son rythme, en fonction de son niveau.
Bien qu'elle soit hors-contrat, l'école garde des obligations pédagogiques.
Dans le Tarn-et-Garonne, une troisième école alternative
Elle vient d'ouvrir ses portes en septembre avec 14 élèves.
Ici aussi, il s'agit d'une structure associative qui emploie deux salariés, dont Stéphanie, l'enseignante.
Après 8 ans de remplacement dans le privé, Stéphanie s'est tournée vers l'éducation alternative.
L'équilibre budgétaire n'est pas facile à atteindre. Malgré des frais de scolarité entre 220 et 280 euros par mois et par élève, l'association a récemment dû faire appel au financement participatif.
Depuis avril 2018, une nouvelle loi encadre le régime d'ouverture et de contrôle des établissements privés hors contrat. Plus d'exigences qui devraient limiter leur développement à l'avenir
Vidéo : le reportage de Delphine Gérard et Nathalie Fournis