Dans un communiqué, la maire de Colomiers Karine Traval-Michelet s'oppose à la décision du Rectorat de scolariser les lycéens du quartier des Ramassiers au Lycée Rive Gauche. Le Rectorat s'explique.
Le rectorat a publié un arrêté de sectorisation qui a fait bondir les parents d'élèves de Colomiers et la municipalité.
En effet, dans cet arrêté, le rectorat annonce sa décision de scolariser les lycéens columérins du quartier des Ramassiers au Lycée Rive Gauche de Toulouse (situé à une douzaine de kilomètres) dès la rentrée prochaine.
Si Bernard Sicard avait été informé de réflexions en cours, la Mairie n’a jamais donné son accord et n’a pas été saisie officiellement, en amont de cet envoi.
« Face à cette décision incohérente au regard des logiques éducatives et à l’incompréhension qu’elle suscite », Madame le Maire, Karine Traval-Michelet a saisi Madame la Rectrice pour demander à être reçue au plus tôt.
La nouvelle maire de Colomiers, Karine Traval-Michelet participera, avec une délégation municipale, à une réunion organisée par la FCPE le jeudi 15 mai à 20h30.
Le rectorat explique et justifie
Selon Philippe Naudy, Inspecteur en charge de la sectorisation, plusieurs raisons ont procedé à la décision d'engager ce mouvement.
D'une part, le lycée Victor Hugo de Colomiers est totalement surchargé. Ses effectifs dépassent, et de loin, la norme. Le Lycée Rive gauche, à Toulouse, est en perte d'effectifs après l'ouverture d'un nouveau lycée à Tournefeuille. Il fallait donc amorcer un rééquilibrage. La zone du quartier des Ramassiers à Colomiers était l'une des plus proches.
Cela dit, Philippe Naudy reconnait qu'un vrai problème de transport se pose et que tout sera mis en oeuvre pour faire évoluer favorablement cette situation.
Le représentatnt du rectorat avance aussi l'effort d'attractivité du Lycée Rive Gauche. C'est, notamment, l'un des seuls lycées à proposer aux élèves une option "apprentissage du chinois".
Enfin, le Rectorat précise que, dans un premier temps, les demandes de dérogation seront accueillies avec bienveillance.
Vidéo : le reportage de Marie Martin et Olivier Denoun