Ce samedi 6 avril, les parents d'élèves de Goyrans ont organisé une journée portes ouvertes dans cet établissement de Haute-Garonne. Leur objectif : inciter les familles à inscrire leurs enfants pour la rentrée prochaine et éviter la fermeture d'une classe.
La classe de l'école de Goyrans pourra-t-elle être sauvée à la rentrée prochaine ? Les parents d'élèves veulent encore garder espoir. Ce samedi, ils ont ouvert les portes de l'établissement de 9h30 à 11h30. Ils espèrent pouvoir attirer des familles et les encourager à inscrire leur enfants pour la rentrée prochaine.
27 élèves pour une classe
En effet, en décembre dernier, l'Éducation Nationale a annoncé la fermeture d'une classe pour la rentrée 2019, sur les trois actuellement ouvertes. En cause: le nombre d'élèves trop bas. Ils sont 51 à suivre les cours à l'école de Goyrans du CP au CM2. Et difficile de dialoguer avec l'institution, comme l'explique Catherine Remigy, ajointe au maire de Goyrans:On a plutôt l'impression de subir les étapes de décision de l'Éducation Nationale, plutôt que de construire avec eux. Avec ce couperet, on se retrouverait avec trois niveaux dans une classe de 27 élèves.
"Nivellement par le bas"
Alors professeurs et parents d'élèves ont décidé d'agir : ils espèrent qu'en recrutant au moins cinq nouveaux élèves, ils pourront garder leur classe ouverte. Ils ont d'abord passé une annonce sur leboncoin.fr, avant d'organiser une journée portes ouvertes ce samedi.
Pourtant, l'Éducation Nationale semble bien décidée à fermer une classe à Goyrans. C'est en tout cas ce que ressent Marie-France Achouri, membre de l'association des parents d'élèves :
Il n'y a plus de notion de seuil. Quel que soit le nombre d'enfants, il est décrété qu'il y aura une fermeture. Tout est mis en route pour supprimer ce poste. [...] C'est un nivellement par le bas.
Rester mobilisés
Déjà, de nombreux parents ont assurés qu'ils pourraient inscrire leurs enfants à l'école, mais seulement à la condition que la classe reste ouverte. Autant dire que l'avenir de Goyrans reste encore bien incertain... ce qui n'empêche pas parents d'élèves et instituteurs de continuer à se battre.