Les enseignants et surveillants du collège Voltaire de Colomiers (Haute-Garonne) sont en grève mardi. Ils protestent contre la multiplication des faits de violence et le manque de moyens. Le collège qui compte 470 élèves est fermé.
Le sentiment de ras-le-bol a atteint son paroxysme, au collège Voltaire de Colomiers, près de Toulouse...
Aujourd'hui, mardi 28 avril, l'établissement a fermé ses portes. Cadenassé par les enseignants et surveillants en grève.
En cause, la multiplication des faits de violence, favorisés, selon eux, par un manque criant de moyens. A commencer par des moyens de remplacement. Celui du proviseur, par exemple, arrêté car blessé au cours d'une rixe entre un élève et un tiers, aux abords de l'établissement.
Mais il manque aussi des surveillants dans ce collège de 470 élèves qui n'est pas classé en zone d'éducation prioritaire. Pire encore, l'établissement a vu ses heures d'autonomie (une enveloppe d’heures pour organiser, en fonction des besoins de leurs élèves, du travail en petits groupes ou des interventions de plusieurs enseignants en classe, NDLR) fondre de moitié : seulement 9 heures en lieu et place des 18 heures allouées par le passé. Tout simplement insupportable, selon le personnel qui se dit "épuisé".
L'équipe pédagogique a déjà été reçue par l'Inspection académique mais en l'absence de réponse satisfaisante, elle a décidé ce mouvement de grève.
Voir ici le reportage de Pascale Lagorce et Juliette Meurin, de France 3 Midi-Pyrénées :