Le député de la haute-Garonne et secrétaire national du PS aux élections, Christophe Borgel, a estimé dimanche que Jean-Luc Mélenchon, qui attaque une nouvelle fois François Hollande et le gouvernement, "est rentré de vacances l'anathème en bandoulière".
Mélenchon attaque Valls, Hollande, MoscoviciDans une interview au JDD qui signe sa rentrée, le leader du Front de gauche s'en prend notamment au ministre de l'Intérieur Manuel Valls, "contaminé" par Marine Le Pen et à François Hollande, accusé d'avoir "plongé notre pays dans la déprime".
"Cet homme nous enlève le goût du futur", a déclaré M. Mélenchon, à propos du chef de l'État, pour lequel il avait appelé à voter au second tour de la présidentielle pour battre Nicolas Sarkozy.
Borgel réagit
"Après Pierre Moscovici, c'est maintenant Manuel Valls qui est la cible des attaques du Parti de Gauche. Et comme d'habitude on ne fait pas dans la dentelle, +extrême droite du Parti socialiste+, +contaminé par le Front National+, encore un pas et ils le traiteront de fasciste. C'est indigne du débat dans la gauche", a réagi dimanche dans un communiqué Christophe Borgel, député de Haute-Garonne.
"Jean-Luc Mélenchon espère l'échec de la gauche au pouvoir, c'est entendu. Il veut la fin du Parti socialiste, on l'a compris. Mais le ton populiste qu'il emploie au nom d'un parler vrai et fort résonne tristement avec une tonalité entendue de l'autre côté de l'échiquier politique", ajoute-t-il.
"Face au FN la gauche à besoin d'unité pas de se division. La diversité de la gauche est sa richesse, mais le rassemblement est sa force ne l'oublions jamais", conclut Christophe Borgel