Quatorze policiers ont été blessés en une semaine en France lors de l'interpellation de présumés chauffards, a annoncé mardi la Direction générale de la police nationale (DGPN).
A Toulouse le 7 octobre, une équipe de police a tenté d'arrêter le conducteur d'un véhicule venant de "refuser d'obtempérer". Celui-ci a fauché un policier puis percuté le véhicule de police où se trouvait un de ses collègues lui aussi blessé.
Actes qualifiés de "tentative d'homicide volontaire"
"L'interpellation de délinquants déterminés tentant d'échapper aux forces de l'ordre au volant de leur véhicule est bien souvent à l'origine d'atteintes corporelles
graves pour les agents de police", affirme la DGPN dans un communiqué.
Depuis le 7 octobre, fait-elle valoir, 14 policiers "ont été sérieusement blessés en voulant procéder à l'interpellation d'automobilistes ayant refusé d'obtempérer
aux injonctions de s'arrêter". Pour la DGPN, ce sont des "actes particulièrement graves puisque juridiquement qualifiés de tentatives d'homicides volontaires".
Des cas similaires ont été répertoriés depuis à Rouen (Seine-Maritime), dans le
Val d'Oise ou encore à Lyon, à deux reprises, jeudi et lundi, selon la DGPN.
"Ces évènements illustrent la violence, totalement disproportionnée, de certains
délinquants, notamment au volant de leur véhicule", qui "n'hésitent plus à s'opposer
physiquement à leur interpellation", conclut le communiqué.