Depuis plusieurs jours, la vidéo de l'agression d'une jeune fille à Muret (Haute-Garonne) circule sur les réseaux sociaux. Elle a été vue près de 500 000 fois sur twitter. L'auteur des coups a été placé en garde à vue mais l'affaire s'avère très complexe.
L'adolescent, casquette sur la tête, s'approche d'une jeune fille assise sur un canapé puis lui assène une gifle puis une seconde en lui intimant de "fermer sa gueule". S'ensuit une pluie d'insultes et une déferlante de coups de poings et de pieds à l'encontre de l'adolescente, même lorsque cette dernière tombe à terre. La scène se déroule à Muret (Haute-Garonne) sous l'oeil d'un smartphone qui enregistre toute la scène.
Depuis le milieu de la semaine, la vidéo est largement partagée sur les réseaux sociaux. Sur un compte twitter, elle est visionnée près de 500 000 fois provoquant une vague d'indignation. Nous avons choisi de ne pas diffuser ces images.
Appel à "régler son compte" à l'agresseur
Très rapidement le nom, les comptes de réseaux sociaux, l'adresse et le numéro de téléphone de ce jeune de 15 ans, habitant dans la région de Muret, circulent. Des appels à lui "régler son compte" sont également lancés.
Mais certains internautes signalent également ces images à la plateforme Pharos. Les gendarmes de la compagnie de Muret sont alertés de cette affaire.
Mercredi M.V, l'agresseur, est placé en garde à vue. Selon le quotidien local, le parquet des mineurs aurait décidé de le laisser libre et de lui infliger un contravention. L'auteur de la vidéo, entendu dans le cadre d'une audition libre, ne serait pas poursuivi.
Ce dossier s'annonce très complexe, notamment en raison de l’âge des protagonistes. Selon nos information, la vidéo date de mars dernier. Il a fallu son partage massif sur les réseaux sociaux pour qu’une véritable enquête soit lancée et que la victime soit convoquée afin de déposer plainte.
C'est chose faite depuis jeudi à la gendarmerie de Muret.
Mais la jeune fille s’est aussi rendu le jour même à la police nationale afin de saisir la justice cette fois-ci pour viol. Une autre vidéo à ce sujet aurait circulé mais rien n’indique aujourd’hui que ces faits soient avérés.