Abdelkader Merah « complice de son frère » : le soulagement des proches des victimes après le verdict

A l’annonce du verdict, les proches des victimes, assis sur le même banc de la cour d’assises de Paris durant le procès, sont tombés dans les bras les uns des autres.
De la joie et des larmes pour ces familles qui espéraient cette décision de justice.
 

Une décision qu’ils espéraient : un soulagement pour les proches des victimes

Acquitté du chef de « complicité d’assassinats » en première instance, Abdelkader Merah, a été cette fois reconnu coupable et condamné à 30 ans de prison, au bout de quatre semaines d’audience.
A la question portant sur la complicité, la cour a répondu « oui » à la majorité. Un soulagement pour les parties civiles : Samuel Sandler, le grand-père et père des victimes de l’école juive Ozar Hatorah et les mamans des deux militaires Mohamed Legouad et Imad Ibn Ziaten.



 "On a reconnu sa culpabilité et complicité évidente, et c'est un soulagement"

Samuel Sandler, le grand-père et père des victimes de l'école Ozar Hatorah, est soulagé de cette décision de justice.
Il a partagé le banc de la cour d'assises de Paris durant le procès d'Abdelkader Merah avec les mamans des militaires Mohamed Legouad et Latifa Ibn Ziaten. Quatre semaines d'audience éprouvantes qu'ils ont vécu ensemble.




"On a perdu nos frères et nos soeurs mais on a gagné une victoire contre le terrorisme"

A la sortie de l'audience, Naoufal Ibn Ziaten, le frère du premier militaire tué par Mohammed Merah, est soulagé du verdict.
Un jugement qui rend hommage à sa famille et à son frère. 


" Je vais vivre avec ma souffrance, je suis condamnée à vivre avec cette plaie qui ne se refermera jamais mais je suis soulagée que justice soit rendue"

Latifa Ibn Ziaten, la mère du militaire tué à Toulouse livre un témoignage émouvant à la sortie de l'audience.
La complicité d'Abdelkader Merah a été reconnue dans ce procès et c'est un très grand soulagement pour elle.




La fin du procès ouvre la page du deuil intime pour les proches des victimes.

Après sept années d'attente, les familles espèrent aujourd'hui se reconstruire loin des médias et de la justice.
Cela peut générer un sentiment de vide explique Carole Damiani à nos confrères de France Inter, psychologue et responsable de l’association Paris aide aux victimes, qui a accompagné les parties civiles durant le procès. "Il y avait des attentes, elles ne pourront pas toutes être réalisées; il faut faire le deuil de choses qui n'adviendront jamais, d'une vérité qui n'est pas si simple à obtenir" 
 
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