Une vingtaine d'agents hospitaliers a occupé ce lundi le bureau du directeur général du CHU de Toulouse. Par leur action, ces agents, affectés à la sécurité incendie des urgences, entendent réclamer l'attribution d'une prime comme celle attribuée au personnel urgentiste.
L'action s'est déroulée ce lundi matin mais le conflit est ancien. Les agents en charge de la sécurité incendie des urgences du CHU de Toulouse demandent, depuis plusieurs mois, à bénéficier d'une prime créée par l'ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzyn.
Le montant de cette prime (100 euros nets mensuels) ne figure toujours pas sur leurs bulletins de salaire. Les agents de sécurité ont bien bénéficié de la prime Covid, liée à l'épidémie de coronavirus. En revanche, ils sont exlus d'un dispositif financier qui concerne le personnel affecté aux urgences.
Selon un représentant de la CGT, cette situation n'est pas justifiable. "Les agents de sécurité travaillent aux urgences et ils ne se contentent pas de la sécurité incendie. Ils interviennent en permanence sur des faits de violence et d'agression. Ils risquent des coups de couteau et ils restent toute leur carrère avec le statut d'ouvrier hospitalier, gagnant entre 1200 et 1500 euros par mois, sans aucune évolution", souligne Julien Terrié.
Le directeur général du CHU de Toulouse était absent au moment de l'occupation de son bureau.
De son côté, le CHU Toulouse dément toute "invasion" ou intrusion et précise que les agents "ont manifesté très calmement dans une salle de l'hôtel Dieu". Sur le fond, l'hopital toulousain insiste sur le fait que les manifestants "ont été reçu immédiatement le directeur des resssources humaines". Le CHU affirme qu'il y a "la volonté de la direction générale de trouver rapidement un terrain d'entente et les discussions sont en cours".