Alors que des négociations avaient déjà eu lieu en novembre dernier suite à la menace de suppression de 1150 postes chez Akka Technologies, sous-traitant d’Airbus basé à Blagnac, près de Toulouse, les salariés sont à nouveau mobilisés ce 21 janvier pour s’opposer au plan social annoncé.
Sur les 2200 postes du site de Blagnac-Andromède, près de Toulouse, 800 postes vont être supprimés.
L’intersyndicale (CFDT, CFE-CGC, CFTC, CGT, FO, UNSA) a organisé ce 21 janvier 2021 une journée de mobilisation devant le site de Akka Technologies de Blagnac.
Les syndicats s’opposent au plan de restructuration prévu par la direction, restée jusque-là sourde à leurs demandes.
C'est un mensonge, une manipulation, il n'y a pas eu de négociations. Il n'y a pas de procès-verbal de ces pseudo-réunions.
Ils dénoncent des « objectifs à court terme dont le seul but est de rassurer les investisseurs et les actionnaires" et demandent l’ouverture de « négociations loyales » pour étudier les solutions qui permettraient d’éviter un plan social.
La casse sociale a commencé en mars 2020 en ciblant les salariés les plus fragilisés. Ils ont mis fin à 300 périodes d'essai ! Il faut que cela soit liés à des problèmes de compétences. Soit ils ont pris 300 incompétents, soit ils doivent requalifier.
Franck Laborderie, secrétaire général CGT de Akka dénonce également 200 licenciements depuis septembre 2020, faute de missions à proposer aux salariés, ainsi que des licenciements pour refus de mobilité.
Les syndicats attendent par ailleurs des pouvoirs publics qu’ils soutiennent financièrement les salariés des sociétés d’ingénierie sous-traitantes de l’aéronautique, durement touchées par la crise sanitaire depuis plusieurs mois. Ils espèrent une aide publique pour permettre aux salariés d’être formés à de nouvelles compétences et reclassés.