Après le signalement d'une vidéo par Jean-Luc Melenchon, le parquet de Paris ouvre une enquête contre le Youtubeur de Toulouse Papacito. Elle porte sur les faits "de provocation publique non suivie d’effet à la commission d’atteintes à la vie ou à l’intégrité des personnes".
Après le signalement de Jean-Luc Melenchon, chef de file des Insoumis, le parquet de Paris ouvre une information contre le Youtubeur toulousain Papacito. Une enquête qui porte sur les faits "de provocation publique non suivie d’effet à la commission d’atteintes à la vie ou à l’intégrité des personnes".
Enquête ouverte contre le Youtubeur "Papacito" pour "provocation" au meurtre (parquet de Paris) #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) June 9, 2021
Le youtubeur toulousain d’extrême droite Papacito avait diffusé une vidéo montrant des tirs sur un mannequin représentant un militant de gauche, suite aux propos hautement polémiques de Jean-Luc Melenchon dimanche sur l’antenne de France Inter concernant les attentats précédant les élections.
"Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ça a été Merah en 2012 (auteur jihadiste des tueries de Toulouse et de Montauban, notamment dans une école juive), ça a été l'attentat la dernière semaine sur les Champs Elysées (en 2017, un jihadiste assassine le policier Xavier Jugelé). Avant on avait eu Papy Voise (Paul Voise, un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002), dont plus personne n'a jamais entendu parler après. Tout ça, c'est écrit d'avance", avait notamment déclaré le chef des Insoumis. Des propos qui ont suscité de vives indignations en France notamment parmi les proches des victimes d'attentats".
Aujourd’hui, suite au signalement déposé par l'avocat de Jean-Luc Melenchon le 8 juin dernier, qui avait qualifié ces images "d’appel au meurtre", le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête préliminaire contre le Youtubeur d’extrême droite pour des faits "de provocation publique non suivie d’effet à la commission d’atteintes à la vie ou à l’intégrité des personnes". Elle a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).
Publiée dimanche 6 juin, la vidéo a depuis été supprimée sur Youtube mais elle a été vue plus de 100 000 fois en quelques heures. Elle a été republiée sur d’autres comptes et continue malgré tout de circuler.