Deux des six personnes interpellées mardi dans l'enquête sur les éventuelles complicités dont aurait bénéficié Mohamed Merah et son frère ont été libérées ce jeudi. Les autres gardes à vues se poursuivent encore.
Deux des six personnes interpellées mardi dans l'enquête sur les éventuelles complicités dont aurait bénéficié Mohamed Merah et son frère ont été
libérées. Aucune précision n'a été donnée sur l'identité des deux personnes libérées.
Les six arrêtés mardi sont des membres de l'entourage des deux frères Merah, âgés de 24 à 30 ans, selon une source policière. Les enquêteurs passent depuis plusieurs semaines "au peigne fin l'environnement relationnel des Merah" et tentent de déterminer si ces hommes leur "ont ou non apporté un soutien financier". Ils appartiennent tous à la mouvance islamiste radicale de Toulouse, a dit la même source.
Une source proche de l'enquête avait précisé mardi que certains des suspects présentaient des "profils de petits délinquants", mais n'avait pas confirmé qu'ils gravitaient dans la mouvance islamiste radicale. Ces proches des frères Merah ont été interpellés par les policiers de la sous-direction antiterroriste (Sdat) et du SRPJ de Toulouse. Quatre l'ont été à Toulouse, les deux autres à Paris et au centre pénitentiaire de Réau (Seine-et-Marne).
Dans le cadre de l'enquête, deux hommes sont mis en examen, le frère aîné du tueur au scooter, Abdelkader Merah, et, plus récemment, Mohamed
Mounir Meskine, 25 ans, qui est soupçonné d'avoir participé au vol du scooter utilisé par Mohamed Merah pour commettre ses crimes.
Depuis plusieurs mois, plusieurs personnes de l'entourage de Mohamed Merah et de son frère Abdelkader ont été interpellées, principalement dans la région toulousaine, avant d'être relâchées.