L'un des deux hommes est retourné en prison où il purge une peine pour trafic de drogue. L'autre a retrouvé la liberté.
Les deux hommes placés en garde à vue cette semaine dans l'enquête sur les complicités dont aurait bénéficié Mohamed Merah en 2012 pour commettre ses crimes au nom du jihad ont été relâchés jeudi soir à Toulouse, a-t-on appris de source proche des investigations.
Interpellés lundi soir et mardi matin, les deux hommes de 38 et 44 ans ont été interrogés sur des armes qu'ils auraient détenues et qui provenaient d'un casse perpétré en 2011 dans la banlieue toulousaine. Or l'une des armes de Merah appartenait au même stock.
Après sa garde à vue, l'un des deux hommes est retourné en prison, d'où les policiers l'avaient extrait pour l'interroger. L'autre est reparti libre.
Depuis mars 2012, les policiers placés sous l'autorité des juges antiterroristes ont entendu une trentaine de personnes en garde à vue pour tenter de savoir comment Merah s'était procuré ses armes et de quel soutien matériel ou financier il avait pu bénéficier.
La plupart ont été rapidement relâchées. Mais trois hommes ont été mis en examen: Abdelkader Merah (le frère de Mohamed), Mohamed Mounir Meskine (un copain de quartier des Merah) et Fetha Malki. Ce dernier est soupçonné d'avoir fourni une partie de son armement à Merah. Lui et Abdelkader restent écroués.