Quatre personnes, trois femmes et un homme, sont mises en examen, vendredi 25 novembre 2022 à Toulouse (Haute-Garonne), pour dégradations par incendie en bande organisée. Elles ont reconnu avoir détruit une antenne relais et deux radars en Haute-Garonne, en Ariège et dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Le communiqué du parquet de Toulouse (Haute-Garonne) du vendredi 25 novembre 2022 est des plus lapidaires. "À l'issue de leur garde à vue, les quatre mis en cause ont été présentés ce matin (25 novembre 2022) devant le juge d'instruction du tribunal judiciaire de Toulouse en charge de l'information judiciaire. Ils ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire pour dégradations par incendie en bande organisée d'antenne-relais et de radars automatiques."
Mais selon nos informations, il s'agirait de trois femmes, âgées de 44 à 26 ans, et un homme de 38 ans issus de la " mouvance contestataire multiforme (antipass, antivax, gilets jaunes, etc.)
"Ils reconnaissent leur participation aux incendies volontaires de l'antenne-relais de Carbonne (31) et du radar automatique de Thouars Sur Arize (09) en date du 30 mars 2022. Deux d'entre eux reconnaissent en outre avoir participé à l'incendie volontaire du radar automatique de Céreste (04) en date du 7 avril 2022" précise le procureur toulousain.
"Le Peuple" comme signature
Un élément relie ces trois événements. La présence au pied de ces installations de l'inscription "Le Peuple", écrite à la peinture verte ou au marqueur noir.
Sept personnes, six femmes et un homme, ont été interpellées mardi 22 novembre 2022 au petit matin, avant que trois d'entre elles ne soient remises en liberté.
Les quatre mis en examen risquent pour ces faits des peines lourdes pouvant aller jusqu’à vingt ans de prison et 150.000 euros d’amende.