Une nouvelle fois, l'attentat de Nice pose la question suivante : comment préparer les enfants et les adolescents à faire face à ce déferlement d'images violentes qui tournent en boucle sur les chaînes d'informatino en continu et les réseaux sociaux ? Elements de réponse avec deux médecins.
Les attentats de Toulouse et Montauban en 2012, de Paris en janvier puis en novembre, l'attaque de Nice hier, et à chaque fois le même déferlement d'images et de commentaires sur les chaînes d'information en continu et les réseaux sociaux, parfois d'une violence extrême.
Or, les enfants et les adolescents ont du mal à filtrer l'horreur. Pire : une exposition prolongée à des images violentes, à des informations brutales peut conduire à "un risque d'effraction psychique pouvant produire un rapport phobique au monde", selon le psychiatre Jean-Baptiste Dethieux.
Comment en parler ? Ensemble, pour commencer, selon le professeur Laurent Schmitt, chef de pôle service psychiatrie et psychologie médicale à l'hôpital Purpan de Toulouse. "Il faut pouvoir échanger sur ses émotions, ses peurs et montrer que la famille est un groupe soudé".
Voir ici le reportage de Maria Lafourcade et Luc Truffert, de France 3 Midi-Pyrénées :