Initié en 2009, Toulouse EuroSudOuest, le projet d'accompagnement de l'arrivée du TGV à Toulouse, connait une nouvelle étape avec un site internet dédié et une exposition. C'est un bouleversement du quartier de la gare Matabiau qui se prépare.
Fermez les yeux et imaginez le quartier autour de la Gare Matabiau à Toulouse à l'horizon 2020. Relié au centre-ville de Toulouse, plate-forme multimodale (TGV, TER, bus, vélo, métro, tramway, taxi, voitures...) l'idée est de "bouleverser" ce quartier pour donner, selon les initiateurs du projet, à Toulouse et la région "une nouvelle stature nationale et européenne".
L'Etat, Réseau Ferré de France, la SNCF, la Région Midi-Pyrénées, la département de la Haute-Garonne et Toulouse Métropole, travaillent donc ensemble à imaginer les contours de ce nouveau quartier, qui pourrait s'inspirer du modèle de Lille, qui a accompagné la mise en service du TGV Nord-Europe.
Le temps est encore à la réflexion et à la consultation : une exposition ouvre ce 3 juin et circulera dans Toulouse dans les mois qui viennent, ainsi que des réunions d'information et de concertation.
Enfin, un site internet dédié vient d'être lancé pour permettre au plus grand nombre de s'informer sur ce projet.
Vidéo : le reportage de Karine Pellat et Thierry Villéger
Les élus socialistes mettent en garde contre l'abandon de la LGV
Les dirigeants socialistes des grandes collectivités de Midi-Pyrénées ont prévenu lundi qu'ils n'accepteront pas sans réagir une remise en cause de la liaison ferroviaire à grande vitesse Bordeaux-Toulouse, à l'approche d'un rapport très attendu sur la pertinence de dizaines de grands chantiers partout en France.
La Région, le département de la Haute-Garonne et la ville de Toulouse retireront leur participation financière à la construction de la ligne Tours-Bordeaux si Bordeaux-Toulouse est remise en question, ont-ils dit.
La Région n'a accepté de contribuer au financement de la LGV Tours-Bordeaux (qui prolonge Paris-Tours et dont les travaux ont commencé) que pour que la ligne soit ensuite prolongée vers Toulouse, a de nouveau insisté le président du conseil régional Martin Malvy.