Le groupe français ATR, numéro un mondial sur le marché des avions turbopropulseurs régionaux de moins de 90 places, a vu son chiffre d'affaires et ses livraisons se replier en 2016 dans un contexte qualifié de "difficile" pour le secteur.
1,8 milliards de dollarsLa coentreprise des groupes Airbus et Leonardo-Finmeccanica, basée à Toulouse, a enregistré l'an dernier 1,8 milliard de dollars de chiffre d'affaires et a livré 80 appareils, précise le groupe dans
un communiqué diffusé lundi.
En 2015, le constructeur avait dégagé un chiffre d'affaires de 2 milliards de dollars et avait livré 88 appareils, des niveaux jamais atteints auparavant.
ATR reste numéro 1
Pour le président exécutif d'ATR, Christian Scherer, cité dans le communiqué, le groupe est parvenu à conserver "sa place de numéro un auprès des compagnies aériennes régionales, et ce malgré une année globalement difficile pour le marché régional".
"Plus l'environnement est difficile, plus les avantages économiques de l'ATR s'avèrent être les bases de notre succès", a-t-il ajouté.
Trois ans de production assurés
L'avionneur, en concurrence avec des groupes comme le brésilien Embraer ou le canadien Bombardier, a aussi "consolidé un important carnet de commandes qui lui assurera environ trois ans de production".
Le groupe a notamment signé avec Avian Lineas Aéreas "un contrat important pour introduire des ATR-600 en Argentine", un marché qualifié de "très prometteur" par ATR.
L'entreprise a aussi conclu des accords avec les opérateurs mexicain Aeromar, espagnol Binter, brésilienne Azul Linhas Aéreas et la compagnie de Papouasie-Nouvelle-Guinée PNG Air.