Le boxeur toulousain Sofiane Oumiha a décroché, ce 5 novembre 2021, un deuxième titre de champion du monde amateur. Il s'est imposé à Belgrade dans la catégorie des moins de 60 kilos. Il avait déjà été sacré en 2017.
Le boxeur français Sofiane Oumiha a décroché un deuxième titre mondial chez les amateurs, en battant aux points l'Ouzbèke Abdumalik Khalokov en finale de la catégorie des -60 kg, vendredi 5 novembre à Belgrade.
Déjà sacré en 2017, le vice-champion olympique de 2016 (26 ans) efface ainsi la grosse désillusion vécue aux JO de Tokyo où il avait été éliminé dès son premier combat.
Toujours aussi mobile et maîtrisant à la perfection l'art de l'esquive, le Toulousain a largement dominé son sujet face à Khalokov (21 ans), vainqueur des Jeux Olympiques de la jeunesse et champion du monde juniors en 2018. Beaucoup plus précis et efficace que son adversaire, le Français l'a emporté par décision unanime des juges.
Sur Twitter, à la veille de la finale, il se disait plus déterminé que jamais à rentrer à Toulouse avec un deuxième titre.
En route pour la finale des championnats du Monde !?✨
— Oumiha (@SofianeOumiha) November 4, 2021
Après être entré en 32 eme, je me suis hissé jusqu’en finale !
Je me suis relevé de cet échec à Tokyo et je suis plus que jamais déterminé a rentrer avec un deuxième titre de champion du monde #Ensemble pic.twitter.com/z1V3ab6LbY
Après cette deuxième médaille d'or mondiale, le boxeur toulousain va pouvoir entamer une carrière professionnelle, même s'il a toujours expliqué que disputer les Jeux de Paris-2024 trottait dans un coin de sa tête.
Le Français a signé en début d'année un contrat avec le promoteur anglais Frank Warren, qui s'occupe notamment du champion WBC des lourds Tyson Fury, et a géré la carrière de quelques grands noms de la boxe britannique de ces dernières années (Prince Naseem Hamed, Ricky Hatton, Frank Bruno, Amir Khan).
Un premier combat était prévu en mars en Pologne mais la crise sanitaire en a décidé autrement, entraînant l'annulation de la réunion.
Au total, les Bleus bouclent ces Mondiaux amateurs avec trois médailles (1 d'or, 2 de bronze pour Billal Bennama en -54 kg et Samuel Kistohurry en -57 kg), relevant la tête après le fiasco des JO de Tokyo (aucun podium).
