Après la manifestation contre l'extrême-droite non déclarée ayant rassemblé plus de 6000 personnes lundi 10 juin à Toulouse, le préfet de la Haute-Garonne a pris un arrêté interdisant tout nouveau rassemblement revendicatif non déclaré mercredi dans un vaste périmètre du centre-ville.
Une fois mais pas deux. Après la manifestation non déclarée ayant mobilisé plus de 6.000 personnes lundi 11 juin à Toulouse (Haute-Garonne) contre l'extrême-droite, et ayant connu des échauffourés, le préfet de la Haute-Garonne, Pierre-André Durand, a donc pris un arrêté interdisant les manifestations et rassemblements revendicatifs non déclarés ce jour-là de 19h à 23h dans un large périmètre du centre-ville toulousain. Une réponse à l'annonce d'un nouveau rassemblement annoncé mercredi 12 juin à Toulouse sans avoir été déclarée auprès des autorités
Les raisons invoquées sont:
- L'impossibilité d'identifier les organisateurs et d'éviter la présence d'éléments perturbateurs
- L'ignorance du parcours prévu, compliquant la sécurisation
- Le niveau maximal de la menace terroriste
- Les débordements survenus lors d'une précédente manifestation sur le même thème le 10 juin
Voici le périmètre interdit : rond-point du Boulingrin, boulevards Lascrosses, d'Arcole, de Strasbourg, Lazare Carnot, allées Jules Guesdes, Paul Feuga, Charles de Fitte, pont Saint-Michel, pont des Catalans, avenue Paul Séjourné, allée Forain François Verdier.
Le préfet a également interdit du 12 juin 14h à 23h à Toulouse: le port et transport d'armes, munitions et objets assimilés sans motif légitime. La cession, vente, transport et utilisation de produits dangereux, inflammables, chimiques, explosifs, artifices, fumigènes et pétards sauf motif professionnel.
Les organisateurs d'une éventuelle manifestation risquent 6 mois de prison et 7500€ d'amende, les participants une amende de 4e classe.