A partir du lundi 23 avril, la société parisienne investit les rues de Toulouse avec pour objectif de déployer en deux mois 2000 vélos. Des vélos payants mais qui ne sont pas fixés sur des stations comme ceux de JC Decaux.
Après Metz, Bordeaux, Tours et Lyon, Toulouse est la 5ème ville de France où se lance Indigo Weel,un des nouveaux acteurs sur le marché du vélo en libre service (mais payant) en ville. A noter que Indigo Weel est une filiale du groupe Indigo Park (ex-Vinci Park) qui gère la plupart des parkings du centre de Toulouse.
La société va déployer progressivement ses vélos dans les rues de Toulouse à partir du lundi 23 avril : dans la première semaine 1090 vélos devraient être disponibles puis 2000 dans les deux mois. "L'objectif c'est d'avoir un vélo tous les 150 mètres en centre ville" indique la société.
Car ce qui va changer pour les habitués du vélo en lire service dans Toulouse et donc des VélÔToulouse installés depuis des années par JC Decaux, c'est qu'avec Indigo Weel, il n'y a plus de stations. Avec l'application, on cherche le vélo disponible le plus proche. Puis on le dépose où on veut. Enfin pas tout à fait.
"Nous avons un accord avec la mairie de Toulouse, explique l'entreprise, avec des zones définies où les clients peuvent déposer leur vélo. Il n'est pas question de gêner l'espace public". Une carte a donc été définie avec des "zones rouges" où il sera impossible de verrouiller le vélo (localisé par son GPS) et avec un système de bonus-malus pour les usagers.
Ces vélos, sans station, seront-ils la cible de vandalisme ? On sait que Toulouse est l'une des villes de France où le vandalisme sur les vélos en libre service est le plus important. Indigo Weel estime qu'avec des vélos "plus solides", des cadenas puissants et des pneus increvables, la société esitme qu'elle propose des réponses adaptées au risque de dégradations.