Coronavirus : Toulouse et sa région à l'heure du confinement

Deuxième jour de confinement dans la ville rose. Les Toulousains ont semble-t-il bien intégré les consignes : les rues et les places habituellement les plus fréquentées sont totalement vides, à quelques exceptions.

Après l'effervescence hier, mardi matin, pour faire toutes les démarches avant de se replier chez soi, ce mercredi 18 mars 2020 est donc le jour 2 du confinement des Français, dans un contexte d'épidémie galopante de coronavirus. Et c'est une journée inédite.La population a en effet pris toute la mesure des nouvelles restrictions et les villes sont désertes - ou presque -. A l'image de Toulouse, qui s'est réveillée sous un ciel d'azur. Et dans un silence impressionnant.
Dans les rues de la ville rose, sur les places habituellement hyper fréquentées du centre ville, personne, à l'exception de quelques sportifs munis de leurs autorisations.

Les commerces alimentaires comme les marchés de plein air sont ouverts mais la foule ne s'y presse pas et les approvisionnements sont incertains.

Plus extraordinaire encore pour les Toulousains : une circulation quasiment à l'arrêt et par conséquent, un silence impressionnant. La ville semble dormir, au grand jour...
 

Très peu de véhicules circulent. Pour faciliter les choses, la ville de Toulouse a rendu le stationnement gratuit. Les Français doivent donc "rester chez eux", sauf pour se nourrir, se soigner ou travailler dans les secteurs indispensables, a martelé mardi soir le Premier ministre, Édouard Philippe. Les autorités ont déployé 100 000 membres des forces de l'ordre pour faire respecter ces consignes drastiques, avec à partir de mercredi à la clé une amende forfaitaire de 135 euros pour "violation des interdictions de se déplacer hors de son domicile". 

Mais dans notre région, en ce jour 2 de confinement, nul ne semble prendre des risques inconsidérés, comme le montrent ces images d'Albi et Cahors.
  Enfin, soit que les Français ont effectivement fait de grosses réserves alimentaires, mardi, avant la mise en place des restrictions de déplacements, soit qu'ils ont compris qu'il n'y aurait pas de pénurie, la situation est revenue à la normale dans les commerces et grandes surfaces. Plus de rayons de pâtes et de riz vides car pris d'assaut. Mais pas beaucoup de clients non plus...
  Enfin, s'agissant des contrôles des personnes circulant, les forces de police et de gendarmerie se sont effectivement déployées sur le terrain en nombre, ce mercredi. Mais souvent, comme ici à Rodez en Aveyron, il s'agissait plutôt de pédagogie. Avant un tour de vis, sans doute, dans les jours à venir, si l'attention se relâche.