Le Stade toulousain a laissé s'échapper un match qui lui tendait les bras samedi soir pour son entrée en lice en Coupe d'Europe à Galway, chez le Connacht. Battus 21 à 23, les Toulousains menaient pourtant 21 à 11 à la mi-temps, avant de baisser les bras en seconde période.
Les Rouge et Noir ont laissé filer la deuxième période du match qu'ils ont perdu 21 à 23 à Galway sur le terrain du Connacht après avoir mené 21 à 11 à la pause. Pour son entrée en lice européenne, le stade se contente d'un point de bonus défensif.
Comment Toulouse a pu perdre samedi pour son entrée en lice en Coupe d'Europe à Galway, chez le Connacht (21-23)?
Sans doute en arrêtant de jouer, un relâchement qui va l'obliger à cravacher en vue de la qualification.
Après deux saisons sans participation à la phase finale et une dernière campagne européenne indigne (un succès), l'opération rédemption du quadruple champion d'Europe (un record) semblait pourtant sur les rails. Elle s'est un peu compliquée avec cette défaite, même assortie du point de bonus défensif, qui n'autorisera aucun faux-pas dans une semaine à domicile face aux Wasps, promis à la première place de la poule, la seule qui envoie directement en quart de finale.
Avec ce revers d'entrée, les Rouge et Noir auront bien du mal à l'accrocher et pourraient devoir se contenter d'un des trois billets de meilleurs deuxièmes.
Ils avaient pourtant le match en main peu avant l'heure de jeu, menant 21 à 11 après avoir martyrisé les Irlandais en mêlée fermée et inscrit deux essais les deux fois où ils avaient tenu le ballon plusieurs temps de jeu (Yann David, 34, et Jean-Marc Doussain, 37).
Mais, beaucoup plus puissants que des Irlandais joueurs mais limités à l'impact, ils n'ont justement pas poursuivi sur cette lancée. Et comme ils avaient été punis en regardant le Connacht jouer en première période, ils l'ont été après le repos.
En dix minutes, le tenant de la Ligue celtique a renversé la situation grâce à deux essais de Tiernan O'Halloran (58) puis de Bundee Aki (67), la transformation du second permettant aux Irlandais de prendre l'avantage.
Les Toulousains pourront aussi longuement regretter cette pénalité, à 22 mètres et quasiment en face des poteaux, de Sébastien Bézy (53) qui aurait pu leur permettre de mener 24 à 11. Et ensuite, encore, cette touche perdue sur leur lancer dans le camp irlandais (76) ou ce ballon qu'a laissé échapper David dans les 22 mètres adverses (79). Cela pourrait peser lourd à l'heure du bilan.