Covid-19 : le variant Omicron, la galère à l'étranger des voyageurs face aux nouvelles restrictions

Pour enrayer la propagation du Covid-19 avec l'arrivée du variant Omicron, plusieurs frontières de pays sont fermées. Maroc, Afrique du Sud. Les voyageurs doivent trouver des solutions pour rentrer. Les voyagistes d'Occitanie revoient leur activité lourdement impactée.

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En voyage au Cap Vert, Romain devait rentrer chez lui, mardi 30 novembre. Mais en raison de la reprise du Covid-19 en France, le Maroc, pays par lequel il devait transiter, a décidé de fermer ses frontières. Le vol retour du Toulousain a été annulé. Même scénario en essayant de passer, cette fois-ci, par la Belgique pour ensuite atterrir à l'aéroport Toulouse-Blagnac. Son avion ne pourra pas décoller à cause de la pandémie.

MAROC, AFRIQUE DU SUD, ISRAËL

"Il y a des destinations où l’on ne peut plus aller. D’autre d’où l’on ne peut plus partir" explique à France 3 Occitanie, Jean-Pierre Mas, président du syndicat national des agences de voyages.

Le Maroc, L’Afrique du Sud. L’Afrique australe. Israël. Chaque jour, un nouveau pays vient allonger la liste des pays dont la frontière a été fermée où les vols annulés. La situation oblige les voyagistes à prendre des dispositions pour reporter les voyages qui étaient prévus dans les prochains jours vers une autre destination ou les rembourser.

"Le plus compliqué, c’est de rapatrier des clients qui sont bloqués dans des destinations qui sont fermées, estime Jean-Pierre Mas. Dans ce cas, les voyagistes assurent le rapatriement à leur charge. Aujourd’hui, les clients qui avaient réservé par une agence de voyage ont pu être rapatriés et ramenés en France."

LE PORTUGAL COMME PORTE DE SORTIE

C'est par exemple le cas pour les voyageurs dont s'est occupée Véronique Marcilly, directrice de les Voyages d’Oc Toulouse : " Pour des personnes en séjour au Maroc, nous avons dû changer leurs plans de vols retour. Au lieu d’avoir un plan de vol entre le Maroc et la France, nous les avons fait rentrer via le Portugal. Les vols étaient ouverts sur ces destinations. Là, nous n’avons plus de personnes bloquées."

Le Portugal, la solution qu'envisage Romain. Même si le prix des billets risque d'exploser et sans certitude d'obtenir un siège.

PASSER PAR UN VOYAGISTE POUR PLUS DE SECURITE

De nombreuses destinations ne sont pas encore sujettes à des restrictions sanitaires, comme la République Dominicaine, le Mexique, les Émirats Arabes. "Il faut choisir des destinations plutôt faciles d’accès et où l’on puisse être à leurs côtés pour pallier tous les problèmes" conseille Véronique Marcilly.

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"Le plus simple, si vous voulez partir dans les prochaines semaines, c’est d’utiliser un professionnel qui connaît l’évolution des réglementations qu’un voyageur risque de ne pas voir, notamment les obligations de tests, complète le président du syndicat national des agences de voyages. Si le pays est fermé en raison de conditions sanitaires, le voyageur est assuré, s'il est parti avec une agence, d’être entièrement remboursé. Ce qui est une véritable sécurité." En cas de blocage à l'étranger, le rapatriement et le remboursement des séjours sont assurés par les voyagistes.

COUP DUR POUR LE SECTEUR

Un véritable coup dur pour le secteur revenu à un niveau d’activité équivalent à celui de 2019. "Depuis 15 jours, on est passé à 30 à 40 % de cette activité, rapporte Jean-Pierre Mas. Elle s’avère même négative ces derniers jours, car il y a plus d’annulations et de reports de voyages que de décisions de voyage."

Pour le patron d'agences de voyages à Toulouse : "il va falloir vivre avec le Covid, assure-t-il. Notre secteur est le plus touché par cette crise sanitaire. Nous avons été très fortement soutenus par le gouvernement et nous espérons qu'il le poursuive afin d'assurer notre survie."

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