Le tribunal administratif de Toulouse suspend une partie de l’arrêté du préfet de Haute-Garonne qui interdisait la pratique du tennis dans les lieux clos. Les joueurs de tennis et de padel vont pouvoir de nouveau pratiquer sur des courts couverts mais en dehors de la zone de couvre-feu
La Fédération Française de Tennis (FFT) a obtenu gain de cause. Elle avait déposé une requête en référé liberté auprès du tribunal administratif de Toulouse. Elle réclamait la possibilité pour les joueurs de tennis ou de padel de pouvoir jouer sur des courts couverts en dehors de la zone de couvre-feu décidée pour limiter la propagation du coronavirus.Le juge des référés a donc suspendu ce mercredi 21 octobre une partie de l’arrêté préfectoral qui interdisait toute pratique du sport dans des lieux clos sur l'ensemble de la Haute-Garonne.
Des terrains de 320 mètres carrés
172 clubs de tennis en dehors de la zone de couvre-feu de la métropole de Toulouse sont concernés. A l'audience ce lundi, l'avocate de la Fédération avait notamment expliqué que le tennis est un sport particulier puisque chaque joueur dispose de 320 mètres carrés de terrain et d'une hauteur sous plafond de 7 mètres. Il n'y a donc pas de risque de contamination a-t-elle indiqué. Le conseil de la fédération avait également précisé que ce mois d'octobre est une période charnière pour les clubs de tennis et la FFT. Les inscriptions sont traditionnellement en hausse après Roland Garros. Une baisse des adhésions représente un manque à gagner important.Le tribunal administratif doit également se prononcer dans les jours qui viennent sur la requête en référé liberté déposée par le Toulouse Université Club qui réclame la réouverture des salles de sport.