Il y avait 51 français à bord du vol d'Air Algérie, qui a disparu dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 juillet en reliant Ouagadougou à Alger. 13 devaient poursuivre leur voyage jusqu'à Toulouse (31). Un soutien psychologique pour les familles est organisé à l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Le vol AH 5017 d'Air Algérie, qui a disparu dans la nuit de mercredi 23 à jeudi 24 juillet en reliant Ouagadougou à Alger, transportait 118 personnes. 51 Français étaient à bord dont 13 qui devaient poursuivre leur voyage vers Toulouse. L'épave "désintégrée" de l'avion d'Air Algérie a été retrouvée dans le nord du Mali et un détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser la zone, Une réunion est programmée vendredi matin autour du chef de l'état concernant ce vol d'Air Algérie. François Hollande a annoncé vendredi qu'il n'y avait "aucun survivant" et qu'une boîte noire de l'appareil avait été retrouvée et était en cours d'acheminement pour analyse.
"Les soldats français qui sont déjà sur place ont sécurisé le lieu et ont procédé aux premières investigations. Il n'y a, hélas, aucun survivant", a déclaré M. Hollande. "Toutes mes pensées sont tournées vers les victimes, vers les familles, les 118 victimes de ce drame épouvantable et leurs familles. Nous pensons et aux victimes, et aux proches, et aux familles. Nous sommes à leur côté", a-t-il ajouté dans une déclaration faite sur le perron de l'Elysée, dans laquelle il a également confirmé le nombre de 51 passagers français.
Soutien médico-psychologique et numéro vert pour les familles à Toulouse
Parmi les Français, 13 passagers devaient continuer leur voyage vers Toulouse, après avoir transité à Alger. Une cellule de crise a été mise en place à l'aéroport de Toulouse-Blagnac où les familles ont été regroupées jeudi. Du personnel de l'aéroport et de la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) se sont chargés de l'accueil des proches des passagers portés disparus. Le dispositif de cellule de crise a été levé ce vendredi. L’aéroport de Toulouse-Blagnac a activé son plan de secours accueil famille et notamment un numéro téléphonique dédié : 0825 380 000.
Un soutien médico psychologique a été mis en place sur le site d’aéroport Toulouse-Blagnac à destination des familles et des proches. Des psychiatres sont mobilisés pour les soutenir.
En vidéo, au micro de Stéphane Compan et Jack Levé : les précisions d'Olivier Delcayrou, le directeur de cabinet du préfet de Midi-Pyrénées
la présidence française, ajoutant qu'un "détachement militaire français a été envoyé sur place pour sécuriser le site et recueillir de premiers éléments d'information".
"Le contact a été perdu avec cet avion de type McDonnell-Douglas 83 à 01H47, peu après que l'équipage a indiqué devoir sortir de sa route pour des raisons météorologiques", a souligné M. Fabius. La secrétaire d'Etat aux Français de l'étranger Fleur Pellerin est arrivée sur place.Le contact a été perdu avec cet avion de type McDonnell-Douglas 83 à 01H47, peu
après que l'équipage a indiqué devoir sortir de sa route pour des raisons météorologiques
Le vol AH 5017 reliait Ouagadougou et Alger. Air Algérie a perdu dans la nuit de mercredi à jeudi le contact au-dessus du Mali avec cet appareil transportant au moins 116 personnes, 50 minutes après son décollage de la capitale du Burkina Faso.
La mauvaise météo sans doute à l'origine du crash,
Les conditions météorologiques constituent donc "l'hypothèse la plus probable" pour expliquer le crash de l'avion d'Air Algérie avec 116 personnes à bord, a estimé vendredi matin le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve.FLASH INFOS : AH5017 L'avion se serait crashé à Tilemsi. L'avion se serait crashé dans la région de Tilemsi, à 70km de Gao.
— Air Algérie (@Air_Algerie) 24 Juillet 2014
Enquête ouverte à Paris pour "homicides involontaires"
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour "homicides involontaires" après le crash d'un avion d'Air Algérie qui a disparu au Mali et à bord duquel se trouvaient au moins 116 personnes, dont 50 passagers français, indique une source judiciaire. L'enquête a été confiée au général commandant la gendarmerie des transports aériens, a précisé la même source.
En vidéo, le récit de Julie Valin :