La justice française a tranché lundi 17 avril. Le constructeur européen Airbus et la compagnie Air France, poursuivis pour homicides involontaires après le crash en 2009 du vol AF447 Rio-Paris qui a fait 228 morts, ont été relaxés.
La décision était très attendue, près de 14 ans après la catastrophe aérienne. Le tribunal correctionnel de Paris a prononcé sa décision lundi 17 avril 2023 dans le procès du crash du vol Rio-Paris. Airbus et Air France ont été relaxés par la justice française, dans le procès du crash de l'A330 qui reliait Rio à Paris. Les deux entreprises françaises étaient jugées pour homicides involontaires.
Le tribunal correctionnel de Paris a mis hors de cause les deux entreprises, jugeant que, si des "fautes" avaient été commises, "aucun lien de causalité certain" avec l'accident n'avait "pu être démontré".
Accident aérien français le plus meurtrier
Le 1e juin 2009, le vol AF447 reliant Rio de Janeiro à Paris s'est abîmé en pleine nuit dans l'Atlantique, quelques heures après son décollage. A son bord, 216 passagers et 12 membres d'équipage, dont 72 Français et 58 Brésiliens. Aucun d'entre eux n'a survécu.
La justice française devait dire si l'avionneur européen et la compagnie française avaient commis ou non des fautes dans cet accident. Les deux entreprises encouraient 225.000 d'euros d'amende. La procédure judiciaire s'est déroulé à l'automne dernier, du 10 octobre au 8 décembre. Le parquet avait requis la relaxe des deux compagnies, jugeant qu'il était "impossible" de démontrer leur culpabilité.