Lundi 3 février vers 13 heures, une rixe d'une grande violence a éclaté entre plusieurs personnes, 5 bis route de Toulouse à Cugnaux.
Dans cette bagarre 3 personnes ont été blessées, l'une d'entre elles a été transférée à l'hopital Purpan dans un état jugé très grave par les pompiers.
Les faits se sont déroulés un peu avant 13 heures, route de Toulouse à Cugnaux devant un centre commercial. Deux véhicules, avec respectivement 5 et 4 passagers à leurs bords, tous issus d'une même famille, se sont retrouvées face à face. Les passagers, tous d'origine kurde et résidant au camp des Viviers de Cugnaux, sont alors rentrés dans une très violente altercation au beau milieu de la chaussée.
Ils se connaissaient visiblement. Ils avaient décidé d'en découdre car ils se sont tout de suite battus, explique Gilles, boulanger dans le centre commercial à côté. Nous sommes sortis pour tenter de les séparer mais ils étaient armés de masses et de massettes. C'était très violent, on n'a rien pu faire.
Un homme entre la vie et la mort
Trois personnes ont été blessées. Deux ont été transférées aux services des urgences de l'hopital Purpan de Toulouse. L'une d'entre elles, un homme, est dans un état très grave après avoir reçu un violent coup de masse sur la tête. La dernière, une femme, blessée légérement, n'a pas souhaité être hospitalisée.D'autres résidents du camp sont très vite arrivés sur les lieux, un attroupement s'est créé. Très vite, l'un des véhicules a pris la fuite. Ses 5 occupants sont toujours activement recherchés.
Un différend familial à l'origine de la rixe
Face à la violence de la bagarre et aux tensions sur place, un important dispositif de gendarmerie a dû être déployé. La route de Toulouse est même restée coupée pendant deux heures, le temps que les gendarmes puissent procéder à toutes les constatations.On ne connait pas, pour le moment, les raisons exactes de cette rixe. Mais des commerçants indiquent que plusieurs bagarres ont déjà éclaté ces derniers jours à l'intérieur même du camp des Viviers sur fond d'un différent familial. La tension est visiblement montée d'un cran ce lundi.