Le parcours de la route d'Occitanie a été présenté lundi 15 mai lors d'un point presse. La course cycliste qui s'étend sur quatre jours du 15 au 18 juin verra les coureurs dévaler les routes de sept départements de la région. On vous présente les cinq choses à savoir sur la course.
La route d'Occitanie version 2023 est enfin connue en détails. Lors d'une conférence de presse qui s'est déroulée à l'Hôtel de Région à Toulouse (Haute-Garonne), l'organisation a révélé les quatre étapes qui se dérouleront du 15 au 18 juin. Le départ se fera depuis Narbonne (Aude) pour une arrivée à Saint-Girons (Ariège). Voici les cinq choses à savoir sur cette édition.
1- Une arrivée d'étape sur un domaine de ski de fond
"Nous avons concocté quelques nouveautés" sourit Pierre Caubin, le directeur de la course, "notamment l'arrivée de l'étape de montagne du 17 juin sur un magnifique site de ski de fond". Il s'agit du domaine du Nistos Cap Nestès, situé au coeur des Hautes-Pyrénées.
En plus de ce passage inédit, le parcours empruntera les rues des villes de Graulhet (Tarn) ou Saint-Gaudens (Haute-Garonne), qui seront des villes étapes de cette édition.
2- Un parcours autour du chiffre 7
720 kilomètres, 7 départements traversés par 18 équipes de 7 coureurs : le chiffre 7 est presque partout sur quelques données de la route d'Occitanie. "Je ne peux pas dévoiler les coureurs, mais le plateau sera digne de cette 47e édition" promet le boss de l'épreuve. "Des coureurs viennent jouer leur sélection pour le Tour de France".
L'an dernier, c'est le canadien Michael Woods qui avait remporté la course.
3 - En direct sur l'antenne de France 3 Occitanie
Comme l'année dernière, les quatre étapes de la course sont à suivre en direct sur l'antenne de France 3 Occitanie du 15 au 18 juin 2023.
Le dispositif permettra une couverture complète des étapes.
4 - Une course gérée uniquement par des bénévoles...
À l'origine de cette course : une bande de copains originaires de Castres (Tarn) qui monte cette épreuve en 1977. Aujourd'hui, la route d'Occitanie est "la dernière course professionnelle organisée par 100% de bénévoles en France" rappelle Pierre Caubin, président de la course depuis 10 ans.
Une fierté ne pourra pas être tenable sur le long terme selon le directeur, évoquant "la lourdeur administrative" d'une telle course.
5 - ... en bout de course ?
Car cette gestion de proximité, familiale, a des limites. "C'est plus qu'une question financière" indique Pierre Caubin, "même si tout augmente et que c'est compliqué". Ce passionné de cyclisme pointe plutôt des moyens humains restreints, qui pourraient devenir problématiques.
"On est aux limites de cette organisation. Je ne veux pas mettre ma santé en danger" alerte-t-il, néanmoins satisfait que des camarades soient (déjà) venus le voir pour discuter de l'édition 2024.