Déconfinement : à Toulouse adultes et enfants retrouvent avec plaisir le chemin des parcs et des jardins publics

Nouvelle étape dans le déconfinement à Toulouse : les 225 espaces verts de la ville sont désormais tous ouverts. Adultes et enfants retrouvent avec plaisir le chemin des parcs et des jardins publics, d'autant que le beau temps est de la partie. Mais les gestes barrières restent de mise.

C'est une nouvelle étape qui était très attendue par les Toulousaines et les Toulousains, dans le cadre du déconfinement progressif de la ville rose : les 225 espaces verts de la ville sont désormais tous ouverts.
Ils avaient été fermés sur décision de la Mairie de Toulouse le samedi 21 mars dernier.
Dès le lundi 11 mai les berges de la Garonne et du canal du midi avaient été rendus de nouveau accessibles au public, de même qu'une vingtaine de parcs et jardins parmi lesquels les plus appréciés du centre-ville : le jardin Compans-Caffarelli, avec son jardin japonais, le jardin des plantes, le jardin Royal et le Grand Rond.
Très rapidement, adultes et enfants ont retrouvé avec plaisir le chemin de ces parcs et jardins publics, d'autant que le beau temps s'est mis de la partie : 

c'est des choses qu'on aime et qu'on trouvait normales avant le confinement. Maintenant on apprécie d'autant plus de se promener, de pouvoir pique-niquer

apprécie ce jeune papa en ragardant son enfant courir après un ballon.
Ce n'est pas encore la foule, surtout le matin, dans les allées et sur les pelouses du jardin Compans-Cafarelli.
Les mesures barrières restent de mise : port du masque, respect des distances, et un certain nombre de jeux pour les enfants restent interdits d'accès... Mais pas le manège !

Une bouffée d'oxygène

Flâner, faire du sport, s'allonger dans l'herbe : chacun profite à sa façon; on y trouve même un pêcheur, revenu lancer sa ligne après avoir pris une carpe la veille.
Haut-lieu de ce parc situé au coeur de la ville rose, le jardin japonais attire à nouveau les visiteurs et plait tout particulièrement aux touristes venus d'ailleurs :

ça évite d'avoir à prendre l'avion pour le Japon - chose difficile ces temps-ci : en plus il est très réussi, on a vraiment l'impression d'y être

fait remarquer l'un d'entre eux.
Ces espaces verts offrent une bouffée d'oxygène bienvenue, des petits bonheurs tout simples et un peu de zenitude, après 2 mois de confinement qui ont pu être particulièrement stressants pour beaucoup.

 Un reportage bucolique signé Christophe Romain et Serge Djian