La 13ème édition du festival de cinéma FREDD dédié à l'environnement se déroule jusqu'au 1er octobre dans toute la région. Des fictions, des courts métrages et des documentaires qui témoignent de la prise de conscience face au réchauffement climatique.
La 13ème édition du festival de cinéma FREDD dédié à l'environnement se poursuit jusqu'au 1er octobre dans une vingtaine de salles d'Occitanie. .Une cinquantaine de films venus du monde entier pour éveiller les consciences.
Défense de l'environnement
Incendie en série, pollution nucléaire, mer de déchets, ou intoxication avec les algues vertes, l'environnement fait tous les jours la une de l'actualité. Des catastrophes, qui témoignent du réchauffement climatique et de la capacité humaine à faire souffrir la planète.
Depuis 13 ans, le festival international du fil d'environnement s'attache à mettre en avant les productions cinématographiques engagées : "Au début on recevait essentiellement des courts métrages", raconte Antonin Haddad, le directeur du festival. "Mais on a de plus en plus de fictions et c'est très encourageant."
Des réalisateurs engagés pour la planète
Le premier film à avoir combiné la défense de la planète avec le box-office, c'était Erin Brockowich en l'an 2000. L'histoire vraie de cette militante écologique américaine, qui avait révélé une affaire de pollution intentionnelle d'eaux potables en Californie avait ému le monde entier.
Depuis, des réalisateurs ont pris le relais. Ils viennent de Colombie, du Brésil ou de France font de leur art une arme contre les climatosceptiques et la surenchère technologique : "C'est un petit pas", raconte Catherine Lafont, réalisatrice d'un documentaire en Ariège "la petite laine". "Mais il ne faut pas espérer changer le monde avec le cinéma".
Des budgets en hausse
À sa création en 2012, le festival du film de l'environnement faisait figure d'OVNI dans le milieu des festivals. Mais Fukushima et Notre-dame-des-Landes sont passés par là. Aujourd'hui, la programmation couvre tout le camp de la transition écologique.
"Sauver la planète c'est le combat essentiel du moment", explique le réalisateur Damien Mayoussier. "Et en plus ça tombe bien", rajoute Antonin Haddad. "Il y a de plus en plus d'argent disponible pour financer ces films". Du green bashing de la part des banques et des grands groupes ? Peut-être. Mais ces fonds permettent de faire passer le message à un public encore peu sensible aux questions de l'environnement et de la transition écologique.
Pas besoin d'être militant pour apprécier la cinquantaine de films en compétition. Ces fictions documentaires et court-métrage seront projetés dans une vingtaine de cinémas de la Région jusqu'à dimanche.