A l'hôpital Rangueil de Toulouse, des médecins testent une toute nouvelle technique pour soigner l'anévrisme de l'aorte, beaucoup moins invasive que la "chirurgie classique".
Les anévrismes sont la troisième cause de décès cardio-vasculaires en France. Parmi eux, l'anévrisme de l'aorte abdominale qui touche essentiellement les hommes de plus de 60 ans. Si elle n'est pas traitée à temps, cette dilatation anormale de l'aorte peut entraîner une rupture de l'artère et déclencher une hémorragie mortelle. Au CHU de Rangueil, à Toulouse, des médecins testent depuis six mois une toute nouvelle méthode de soin : la prothèse abdominale. Quatre patients ont déjà bénéficié de cette technique, moins invasive que la chirurgie classique mais pour être généralisée, elle devra bénéficier l'agrément de la Haute Autorité de Santé.
Julie Valin et Frédéric Desse nous détaillent cette opération: