Drôle de découverte pour un habitant du quartier de Pech-David à Toulouse (Haute-Garonne). Un individu a peint sur un trottoir plusieurs places de parking illégales. La municipalité vient de les effacer. Le contrevenant risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement.
Plusieurs places de parking illégales matérialisées sur un trottoir ont été découvertes dans le quartier de Pech-David à Toulouse. Il s'agirait de l'acte individuel d'un riverain. La mairie de quartier a effacé les traces.
Stationnement sur un trottoir
Sébastien Bosvieux n'en revient toujours pas. Lors de son footing dominical ce dimanche 1er octobre au pied de la colline de Pech David à Toulouse, cet homme a eu la drôle de surprise de découvrir plusieurs nouvelles places de stationnement, matérialisées non pas sur la chaussée...Mais sur un trottoir.
Au moment de la prise de ce cliché, deux véhicules étaient garés sur ces emplacements : "C'est une voie de randonnée très empruntée vers les chemins de St-Jacques de Compostelle", témoigne cet habitant. "J'ai trouvé cela bizarre qu'on ait créé de nouvelles places de stationnement ici et qui plus est sur un trottoir".
Des emplacements illégaux
Le riverain, estimant qu'il ne s'agissait sûrement pas de places de stationnement rajoutées par la municipalité a décidé de poster sa découverte sur X (ex-twitter) afin d'alerter la mairie de quartier. Et la réponse ne s'est pas fait attendre.
"Merci pour l’alerte, en effet, il s’agit bien d’un acte individuel illégal", a twitté à son tour lundi 2 octobre, Fella Allal, la maire de quartier. "J’ai immédiatement demandé que ces marquages soient effacés. Un courrier, rappelant les peines encourues, va être déposé dans les boîtes aux lettres des riverains habitant à proximité".
Jusqu'à 2 ans de prison
Mais qui a donc pu se tracer ses propres places de stationnement ? Est-ce un riverain ? Un petit malin qui aurait voulu faire une blague ? Le mystère reste entier pour l'instant, mais la municipalité est à la recherche du coupable.
Un coupable qui pourrait payer cher ses agissements. Pour "destruction, dégradation ou détérioration d’un bien appartenant à autrui", il risque jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende. En attendant, les fausses places de stationnement de la rue de la Charbonnière ont été effacées cette semaine.