Un mois de répit accordé aux réfugiés syriens menacés d'expulsion par un bailleur social à Toulouse

Jeudi matin, le tribunal a renvoyé sa décision au 9 octobre concernant la demande d'expulsion de réfugiés syriens qui occupent des logements dans des immeubles voués à la démolition.

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Ces réfugés syriens étaient assignés vendredi devant le tribunal d'instance de Toulouse par Habitat Toulouse, le bailleur social dirigé par la mairie de Toulouse, propriétaire des logements qu'ils avaient occupés quand ils étaient arrivés dans la ville. 
Le Syndicat des Avocats de France s'est mobilisé sur cette affaire en indiquant qu'ils assureraient la défense de ces réfugiés.
L'immeuble occupé est promis à la démolition.

La mairie demande l'expulsion sans vouloir expulser
Avant de connaître, la décision de vendredi matin, le Président de Toulouse Habitat, Franck Biasotto, adjoint au maire, avait répondu à nos questions et avait déclaré : "Nous sommes contre le squat. Dès avril 2014, nous avons mis en place une procédure de référé d'expulsion. Une procédure qui n'est pas adaptée au regard de la situation que nous vivons aujourd'hui. Il faut héberger ces personnes de manière convenable.
Si nous avons engagé une procédure de référé d'expulsion, c'est pour engager l'Etat à se mettre autour de la table pour trouver une solution pérenne.
Mais même si nous obtenons gain de cause devant la justice, les forces de l'ordre ne seront pas requises ...(pour les expulser -NDLR)".

Vidéo : le reportage de Stéphanie Bousquet et Jean-Pierre Duntze

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