Après l'effondrement du pont suspendu de Mirepoix-sur-Tarn, deux enquêtes ont été ouvertes. Une enquête administrative et une enquête judiciaire confiée au parquet de Toulouse. Les gendrames procèdent à de nombreux relevés sur les lieux.
Deux enquêtes ont été ouvertes au lendemain de l'effondrement du pont suspendu à Mirepoix-sur-Tarn, près de Toulouse, dans lequel une adolescente de 15 ans et un chauffeur poids-lourd ont trouvé la mort.
Le corps de la jeune fille, élève en première dans un lycée privé d'enseignement professionnel des environs, a été rapidement repêché, tandis que sa mère a pu être secourue par des témoins.
Celui du chauffeur n'a été retrouvé que plus tard dans la soirée. Il a été ramené à la surface dans la nuit, après de longues opérations compliquées par le courant pour l'extraire de la cabine du camion, compactée sous le choc.
Le parquet de Toulouse devra déterminer si le camion dépassait la limite de 19 tonnes, rappelées à l'entrée du pont.
Les investigations devront aussi éclaircir si "les conditions d'usage (de l'ouvrage) étaient respectées", a précisé la secrétaire d'Etat à la transition écologique Emmanuelle Wargon.
Le pont s'est effondré brutalement, en quelques secondes
Selon Mme Wargon, le pont, datant de 1935, qui "s'est effondré brutalement, en quelques secondes", avait été contrôlé et "n'avait pas été identifié comme posant des problèmes particuliers".Déterminer les conditions d'usage du pont
L'enquête devra aussi déterminer "si les conditions d'usage du pont n'étaient pas celles prévues", a ajouté Mme Wargon. Selon des élus locaux, le passage de camions en surpoids sur cet ouvrage n'était pas exceptionnel.Le pont ne présentait "aucun problème de structure" lors de sa dernière inspection "détaillée en 2017" avait indiqué dans la matinée le Conseil départemental. Le dernier contrôle a eu lieu en décembre 2018. Le pont mesurait 155 mètres de long et 6,50 mètres de large.