Suite à la disparition tragique du jeune rugbyman Medhi Narjissi en Afrique du Sud, la Fédération Française de Rugby (FFR) réagit fermement. Dans un communiqué publié le 15 août, elle annonce la suspension temporaire de l'encadrement de l'équipe U18 et le lancement d'une enquête interne.
Suite à la disparition tragique du jeune rugbyman Medhi Narjissi en Afrique du Sud, la Fédération Française de Rugby (FFR) a pris des mesures drastiques et annoncé, jeudi 15 août dans un communiqué de presse, le lancement d'une enquête interne approfondie.
Communiqué de presse de @FranceRugby suite à la disparition tragique de Medhi Narjissi en Afrique du Sud :
— Isabelle Ithurburu (@IsaIthurburu) August 15, 2024
« À la suite du dernier déplacement de l’équipe nationale masculine des U18 en Afrique du Sud, la FFR a décidé d’interrompre temporairement toute mission d’encadrement (1)
Les missions d'encadrement suspendus
La FFR déclare avoir décidé "d'interrompre temporairement toute mission d'encadrement de l'ensemble du staff" de l'équipe nationale masculine des moins de 18 ans. Cette suspension, effective jusqu'à nouvel ordre, intervient dans l'attente des conclusions de l'enquête interne immédiatement lancée après la disparition de Narjissi le 7 août dernier.
Les premiers éléments recueillis sur place par un membre de la Direction Technique Nationale (DTN) confirment que le site choisi pour une séance de récupération des joueurs présentait des dangers. La FFR qualifie cela "d'erreur de jugement susceptible de constituer une faute individuelle et/ou collective".
Comme l'indiquait France 3 Occitanie, le 8 août, la plage de Diaz Beach, située au cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, où a disparu Medhi Narjissi lors d'une séance de récupération dans un bain froid, réputée dangereuse en raison de ses forts courants, est interdite à la baignade.
Les joueurs de l'équipe bientôt entendus
"La FFR s’apprête désormais à interroger des joueurs de l’équipe des U18, avec toutes les précautions que le choc psychologique qu’ils ont subi impose" indique la fédération.
Par ailleurs, la FFR a communiqué les premiers éléments de l'enquête au ministère des Sports, dont dépendent deux cadres d'État présents au sein du staff en Afrique du Sud, afin que celui-ci puisse prendre les décisions appropriées.