La présidente socialiste de la région Occitanie, Carole Delga, a clarifié sa position lundi soir en appelant à la formation d'un large "Front populaire" face à la menace de l'extrême droite.
La clarification se sera (légèrement) fait attendre. Dans un message diffusé sur son compte X (anciennement Twitter) Carole Delga, présidente socialiste de la région Occitanie, dit "oui au Front populaire qui change la vie des gens en actes."
Un Front populaire ouvert et le plus large possible. J’y prendrai toute ma part avec ce que je suis : une femme libre, socialiste qui n’a jamais cédé ni aux sirènes macronistes, ni aux sirènes mélenchonistes.
Carole DelgaCompte X
Face au péril de l’extrême-droite, Macron met la France en danger.
— Carole Delga (@CaroleDelga) June 11, 2024
Je dis oui au Front populaire qui change la vie des gens en actes. Un Front populaire ouvert et le plus large possible. J’y prendrai toute ma part avec ce que je suis : une femme libre, socialiste qui n’a jamais…
Pourtant l'un de ses proches au sein de la région Occitanie, Kamel Chibli critique vivement cette démarche : "Comment faire un accord ce soir alors que nous avons un conseil national du @partisocialiste demain soir pour en parler. Aucun respect de la démocratie cher @faureolivier en ce qui me concerne je suis en désaccord avec cet union de façade faite pour sauver vos sièges."
Comment faire un accord ce soir alors que nous avons un conseil national du @partisocialiste demain soir pour en parler. Aucun respect de la démocratie cher @faureolivier en ce qui me concerne je suis en désaccord avec cet union de façade faite pour sauver vos sièges https://t.co/CWy6HEPT9m
— Chibli Kamel (@kamelchibli) June 10, 2024
Dès dimanche 9 juin 2024 au soir, Carole Delga avait lancé un appel à l'union désignant ce vote comme une sanction du "macronisme" et un rejet de "l'injustice, la précarité sociale, la peur du déclassement et le sentiment de mépris" ressentis par de nombreux Français. Pour elle, "c'est la fin du macronisme. La dissolution n'y changera rien."