Aux premières lueurs du mardi 8 août, peu après 1h30 du matin, les pompiers sont intervenus dans la centrale de production d'enrobés située à Gragnague, au nord de Toulouse (Haute-Garonne) et dénoncée par les riverains de cette installation industrielle. Un début d'incendie qui a été rapidement maîtrisé.
Dans les premières heures de ce mardi 8 août, aux alentours de 1h30 du matin, les services des pompiers sont intervenus à l'intérieur de la centrale de production d'enrobés, située à Gragnague (Haute-Garonne), au nord de la ville de Toulouse pour un début d'incendie.
L'intervention a été menée par une équipe de quinze sapeurs-pompiers rattachés au Service départemental d'incendie et de secours (SDIS 31). Les pompiers ont également procédé à l'extraction de 5 tonnes d'enrobés qui étaient stockées dans la centrale. Pour l'heure, l'origine exacte du sinistre demeure inconnue. Aucune victime n'est à déplorer.
Cette installation est au coeur de polémiques depuis plusieurs mois. Les riverains dénonçant notamment les nuisances. Début juillet, la préfecture de Haute-Garonne avait publié un arrêté imposant à l'usine de goudron de respecter les normes olfactives et la sécurité incendie. Suite à une inspection le 8 juin, les services de l'État avaient détecté plusieurs anomalies et notamment le non-respect "des valeurs limites de débits d'odeurs des gaz émis à l'atmosphère", selon l'arrêté. Confirmant ainsi les préoccupations des habitants de Gragnague.
Un incendie lors du dernier jour d'exploitation
L'incident intervient lors du dernier jour de cette "usine mobile" ce qui inquiète les riverains : "la question que l’on pose c’est de savoir si cet incendie qui intervient au plus mauvais moment va faire que cette usine se prolonge encore quelques jours, voir quelques semaines ? " estime une habitante.
Le maire de Grangnague (PS), Daniel Calas, s'interroge : "je souhaite simplement pour Vinci que les dispositions qui devaient être prise en matière de sécurité ont été appliquées en temps voulu. Sinon c’est grave. Cela voudrait dire qu’ils ont joué avec la santé des gens qui travaillent pour eux et des voisins les plus proches."
Selon l'association l'Association nature et vie sur les coteaux, le départ de feu serait à une "mauvaise manipulation d'une machine à goudron". Le sinistre n'aurait fait aucun dégât et aucun blessé.