Les deux hommes de 29 et 30 ans, connaissances de Merah, ont été libéré sans qu'aucune charge ne soit retenue contre eux.
Les gardes à vue des deux personnes interpellées lundi à Toulouse et dans une commune voisine dans l'enquête sur les complicités dont aurait pu bénéficier Mohamed Merah dans la préparation de ses crimes, en mars 2012, ont été levées mercredi.
Les deux hommes, âgés de 29 et 30 ans, ont été libérés sans qu'aucune charge ne soit retenue à ce stade contre eux. L'un d'eux avait été interpellé en plein Palais de Justice de Toulouse alors qu'il avait rendez-vous avec un juge d'application des peines, pour une autre affaire.
Depuis les tueries de Toulouse et Montauban, au cours desquelles le "tueur au scooter" avait assassiné au nom du jihad trois militaires, ainsi que trois enfants et un enseignant juifs, entre le 11 et le 19 mars 2012, les enquêteurs ont placé une dizaine de personnes en garde à vue "passant au peigne fin l'environnement relationnel des Merah".
La majorité de ces personnes ont été relâchées, mais à ce stade, trois hommes sont mis en examen et incarcérés :
- Abdelkader Merah, 30 ans, est poursuivi pour complicité d'assassinats depuis mars 2012.
- Mohamed Mounir Meskine, 25 ans, a été mis en détention le 18 mai dernier, plus d'un an après les faits, suspecté d'avoir participé au vol du scooter utilisé par le tueur. Il a été mis en examen pour vol en réunion en lien avec une entreprise terroriste et participation à une association de malfaiteurs terroristes.
- Fetha Malki, 30 ans, a été mis en examen et écroué le 1er juin pour complicité d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste, accusé d'avoir fourni à Mohamed Merah un pistolet-mitrailleur qui a servi lors de la tuerie de l'école juive Ozar Hatorah, ainsi que le gilet pare-balles que portait le tueur au scooter lors de l'assaut des policiers du Raid dans lequel il a trouvé la mort le 22 mars 2012.