Des centaines de manifestants ont marché dans les rues de Toulouse contre l'extrême-droite après les résultats du Front national arrivé en tête aux élections européennes en France. Une mobilisation qui s'est faite en un temps record sur les réseaux sociaux.
Quelque 800 manifestants, selon la police, ont marché "contre l'extrême droite" dans le centre de Toulouse, aux cris de "la jeunesse emmerde le Front national", arrivé en tête aux européennes dans 71 départements français (sur 101), dont la Haute-Garonne. Il s'agissait pour l'essentiel de jeunes mobilisés sur les réseaux sociaux, à l'appel des "antifa" de l'Union antifasciste toulousaine, des syndicats étudiants et lycéens Unef et UNL, d'Osez le féminisme, des Jeunes communistes ou des Jeunes socialistes.
2000 jeunes rassemblés Place du Capitole à Toulouse ! #unef pic.twitter.com/n6kOT0h3Vu
— UNEF (@UNEF) 29 Mai 2014
"Nous sommes 2.000 manifestants sur Toulouse. C'est beaucoup pour une mobilisation née uniquement sur les réseaux sociaux en trois jours, à partir de l'appel d'un lycéen marseillais lancé dimanche soir", a déclaré le président du syndicat étudiant Unef de Toulouse, Romain Panza, 23 ans. De leur côté, les policiers ont dénombré "450" personnes au début de la manifestation et "700 à 800" à la fin.
Toulouse : "nous sommes tous des enfants d'immigré-e-s !" scandent les 2000 jeunes rassemblés contre les idées du FN. pic.twitter.com/GRwN9gxCrY
— c a r b o (@francoiscarbo) 29 Mai 2014
Devant l'hôtel de ville et autour du Capitole, le cortège a lancé des "nous sommes tous des enfants d'immigrés". Des étudiants exhibaient les affichettes "Le Pen, tu nous casses les urnes" ou "oui au ras-le-bol, non à la xénophobie". "C'est la première fois que je viens à un rassemblement anti-FN", expliquait Tom, 18 ans, "se repentant" de ne pas être allé voter dimanche dernier.