Environnement : pour protéger un terrain des promoteurs immobiliers, habitants et militants écologistes plantent 150 arbres dans un quartier de Toulouse

Ce samedi 26 novembre 2022, environ 80 militants écologistes et habitants du quartier des Pradettes à Toulouse se sont mobilisés sur la friche de Bordeblanche, propriété de la mairie, afin d’y planter 150 arbres. Ils protestent contre le projet de la municipalité de vendre le terrain à un promoteur.

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Installer une ferme urbaine, plutôt que des immeubles. C’était la cause, défendue ce samedi 26 novembre, par environ 80 personnes, réunies sur la friche de Bordeblanche dans le quartier des Pradettes à Toulouse.

Tous ont répondu à l’appel du collectif Action non violente – COP21. Leur but : investir un terrain appartenant à la mairie de Toulouse, qui devrait être vendu à un promoteur immobilier afin d’y construire des immeubles.

Opposés à ce projet, les membres du collectif voudraient y installer un îlot de fraîcheur, sous forme de ferme urbaine pédagogique. "La mairie veut vendre le terrain quatre millions d’euros, explique Gwarr Greff, porte-parole du collectif ANV-COP21. Elle demande aux habitants du quartier de payer cette somme pour y faire un jardin partagé ou une ferme urbaine."

Puisqu’ils ne disposent pas d’une telle somme, les activistes espèrent faire changer d’avis la municipalité en lui montrant l’intérêt de leur projet. "On a la chance d’avoir un espace vert, avec un enjeu fort. Ça commence à prendre forme, on aimerait que notre action permette de concrétiser les choses et que la mairie prenne conscience du potentiel de ce lieu", ajoute le porte-parole du collectif.

Désobéissance civile

Au total, 150 arbres ont été plantés par les activistes. Ils ont aussi installé une cabane de jardin et tracé les limites de la ferme pour visualiser leur projet. Même si le terrain n’a pas encore été vendu à un promoteur privé, les activistes assument l’illégalité de leurs actes.

"C’est de la désobéissance civile puisque le terrain ne nous appartient pas, mais comme c’est la propriété de la ville, nous nous sentons légitimes d’être ici", précise Gwarr Greff. Ils attendent maintenant que la municipalité étudie à nouveau leur projet de ferme urbaine pédagogique.

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