Les soignants et soignantes de l’unité psychiatrique de l’hôpital de Purpan à Toulouse viennent de débuter un mouvement de grève pour dénoncer leurs conditions de travail. La direction du CHU assure que des moyens sont engagés pour améliorer la situation
« Essorés », « épuisés », « inquiets » … C’est ainsi que se qualifient les personnels psychiatriques du CHU de Purpan à Toulouse. Ils se sont rassemblés devant le bâtiment de psychiatrie de l’hôpital mardi 16 janvier 2024 en début d’après-midi pour alerter la direction.
Les équipes dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et de la prise en charge des patients. Elles s’inquiètent également de devoir effectuer plus de travail de nuit.
Charge de travail importante aux urgences psychiatriques
Ce mouvement de grève concerne principalement l'unité UF3 de l'hôpital psychiatrique, celle qui prend en charge des patients confrontés à des problèmes psychosomatiques, ainsi que les patients admis après leur passage aux urgences psychiatriques.
De son côté, la direction assure que « l'effectif du personnel soignant est ajusté en nombre et en compétences pour répondre aux besoins opérationnels » et qu’elle continue de déployer « des actions d’attractivité pour faciliter le recrutement d’infirmiers en psychiatrie. »
En 2024, le recrutement sur les postes de nuit en psychiatrie sera facilité par le déploiement de leviers visant à accroître l'attractivité : la revalorisation du travail de nuit et la priorisation des professionnels ayant bénéficié d’une promotion professionnelle vers des postes de nuit et dans des secteurs en tension.
La direction du CHU de Purpan
Depuis le 16 janvier à 5 heures du matin, la quasi-totalité des personnels de bionettoyage du site du CHU de Toulouse s'est également déclarée en grève. Ils demandent notamment de meilleures conditions de travail ainsi que « l'arrêt des pratiques de harcèlement, le respect du temps de travail, des congés et des repos. »
