Le tribunal a accepté la demande de mise en liberté conditionnelle du militant français de l'organisation séparatiste basque ETA mais le parquet a fait appel.
Jon Parot restera donc incarcéré à Muret jusqu'au jugement en appel au premier semestre 2018.
"La demande de liberté conditionnelle a été acceptée, le parquet a relevé appel, un appel suspensif. Jon Parot reste incarcéré", a expliqué à l'AFP Me Maritxu Paulus Basurco. "La cour d'appel, nous l'espérons, devrait statuer au premier semestre 2018", a-t-elle ajouté.
Selon l'avocate, il s'agit de la cinquième demande de liberté conditionnelle formée par Jon Parot, 66 ans, condamné en 1997 à la réclusion criminelle à perpétuité pour sa participation à plusieurs attentats meurtriers. "Il est en droit d'y prétendre depuis 2005", a déclaré l'avocate.
Membre du commando itinérant "Argala" appelé aussi "commando français", il a été condamné pour sa participation à une vingtaine d'attentats commis entre 1978 et 1989, ayant fait une quarantaine de morts. Le plus meurtrier avait fait 11 morts et 87 blessés en 1987 à la caserne de la Garde civile de Saragosse (nord-est de l'Espagne).