En cas de besoin, l'Etat "sera là pour Airbus". C'est ce qu'a affirmé Gerard Darmanin ce dimanche matin sur Radio J. Le ministre des comptes publics a précisé que cette aide ne devrait intervenir qu'en cas de d'extrême nécessité.
En cas de besoin, l'Etat "sera là pour Airbus", a assuré dimanche le ministre des Comptes publics Gérald Darmanin, sans donner de précisions sur le type d'aide que l'avionneur pourrait recevoir.
"Nous verrons bien, et si jamais il y a des difficultés, nous serons là pour aider Airbus", a indiqué Gérald Darmanin sur Radio J, expliquant que "l'aéronautique comme l'automobile d'ailleurs sont deux grandes industries qu'il nous faudra particulièrement aider, et le gouvernement sera au rendez-vous ».
Confronté à la quasi mise à l'arrêt du transport aérien en raison de la pandémie, le constructeur européen, qui a vu ses ventes chuter au premier trimestre, a déjà ralenti sa production et a pris des mesures de chômage partiel. Son concurrent américain Boeing a quant à lui déjà annoncé réduire ses effectifs mondiaux d'environ 10%.
Toutefois, a précisé Gérald Darmanin, l'Etat ne doit intervenir "que lorsque vraiment c'est extrêmement nécessaire". Airbus disposant d'une trésorerie suffisante "pour passer cette date du 11 mai", "il n'y a pas d'intervention particulière de l'Etat à avoir pour l'instant, si ce n'est ce que nous faisons déjà", a également dit Gérald Darmanin.
En l'état, il s'agit de "toute l'activité de soutien économique, les prêts garantis par l'Etat, les reports de charges, les aides directes aux compagnies aériennes", a-t-il détaillé. Ainsi, "quand on aide Air France, on aide indirectement Airbus", a-t-il dit, faisant référence au soutien de 7 milliards accordé au transporteur français pour faire face à la crise du coronavirus.