A Tarbes, Tarmac Aerosave accueille de plus en plus d'avions cloués au sol par la pandémie de Coronavirus

Depuis 2007, le groupe Tarmac Aerosave, dont le siège et le site historique sont basés à Tarbes (65), assure le stockage d'avions mais aussi leur maintenance, leur démantèlement et leur recyclage. L'épidémie de coronavirus a provoqué une augmentation significative de son activité.

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Un modèle de transition d'avion

Leader européen des services aéronautiques, Tarmac Aerosave a vu le jour à Azereix, près de l'aéroport de Tarbes-Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. Outre ce site historique, également siège social, le groupe possède un site à Toulouse, sur l'aéroport de Francazal et un en Espagne, à Terruel. Il compte à ce jour 350 salariés.

Son activité consiste à stocker les avions (activité dite de "parking") mais également à en assurer la maintenance, le démantèlement et le recyclage. La spécificité de l'entreprise est justement de regrouper tous ces services. "Nous ne sommes pas un cimetière d'avions", assure Alain Leboucher, directeur commercial de Tarmac Aerosave, "nous présentons un modèle de transition d'avion. Nous recyclons jusqu'à 90 % d'un avion".

Les conséquences de la pandémie

En expansion croissante depuis sa création, le groupe a récemment vu son activité monter en puissance. Et pour cause, la pandémie de coronavirus cloue au sol pas moins de 95 % de la flotte aérienne commerciale. En deux semaines, ce sont 70 avions (des 747, A380, A340, A360, entre autres...) qui sont arrivés dans les trois sites de Tarmac. 250 sont actuellement accueillis, contre 150-200 maximums habituellement.

Les compagnies nous ont demandé de stocker leurs avions. Elles ont dû entamer une réflexion stratégique et décider lesquels de leurs avions ne seraient pas remis en vol. Des "sorties" d'avions sont ainsi anticipées


Ces compagnies sont notamment Air France, British Airways, Lufthansa, mais des compagnies asiatiques ou du Moyen-Orient ont également fait des demandes capacitaires à Tarmac, tout comme les loueurs d'avions. "Jusqu'à présent, nous sommes capables de les accueillir mais il faut s'attendre à des arrivées progressives jusqu'à la fin du mois de mai et nous allons nous aussi anticiper nos projets d'extension, en France comme en Espagne", poursuit Alain Leboucher. 
 

Une reprise forcément difficile

Il faut dire qu'actuellement, 15 000 avions commerciaux sont privés de vol. Et la reprise, même à moyen terme, risque d'être difficile. 

L'activité de Tarmac, elle, se poursuit, avec un peu de chômage partiel et beaucoup de télétravail pour les parties administratives et commerciales. Quant au coeur du métier, il peut avoir lieu (presque) normalement et dans le respect des gestes barrières car la taille du site permet de travailler à distance les uns des autres. 
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