Pour cette finale du groupe B de l'Euro 2016, le match classé à risque a mobilisé un dispositif policier impressionnant. Dans l'après-midi, les supporters gallois étaient beaucoup plus visibles que les Russes. A 3 heures du match, il n'y avait pas eu d'incidents.
Près de 2000 policiers et gendarmes (contre 1200 pour les matchs précédents), des mesures de fermetures de bars à minuit au lieu de 2 heures, la suppression des terrasses dans l'hyper-centre, la surveillance serrée de groupes supposés de hooligans, la restriction (très difficilement applicable) de vente et de consommation d'alcool dans le périmètre de l'hyper-centre et du Stadium.... Tout avait été prévu pour empêcher tout incident pour le match à risque (3 sur une échelle de 4) entre la Russie et le Pays de Galles au Stadium de Toulouse.
Des policiers russes et gallois patrouillaient avec les policiers et les gendarmes français pour établir le contact avec les groupes de supporters.
Quelques Russes, beaucoup de Gallois. #Toulouse #RUSWAL pic.twitter.com/VuVmkrngtD
— Fabrice VALERY (@FabValery) June 20, 2016
Côté Gallois en revanche, pas de discrétion. Des groupes de plusieurs centaines de supporters en rouge et blanc ont pris place toute la journée devant les pubs ou bars du centre-ville se ravitaillant également en bière et alcool dans les superettes alentour, qui, bien que situées en plein centre de Toulouse, n'étaient pas soumises aux interdictions de vente d'alcool à emporter les jours de matchs.
On est à 50m du périmètre réglementé pour la vente d'alcool donc c'est open bar ! #RUSWAL #Toulouse pic.twitter.com/yLJFo6QLYz
— Fabrice VALERY (@FabValery) June 20, 2016
Des Gallois plutôt joyeux, festifs et chauffés au soleil de Toulouse (et à la bière) bien longtemps avant le match.
L'essentiel était qu'à 19 heures aucun incident n'était signalé. "On espère que ça durera pendant et surtout après le match", confiait un policier. D'autant qu'au coup de sifflet final (vers 22h45) et le temps de quitter le Stadium, les supporters des deux camps risquent rapidement de déchanter en constatant que les bars de Toulouse ferment exceptionnellement à minuit.